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  le blog anthologie

Anne-Lise (L'homme de la creuse 3)

12 Janvier 2009 , Rédigé par gentle13 Publié dans #texte perso

« Je suis fichu se dit-il, les manants ont finit par me coincer ». Il se demandait comment il allait s’en sortir indemne, que pouvait il faire d’autre que prier même si au fond du cœur il n’y croyait plus. Il s’arma de courage et avança la tête haute et le torse bombé, et là, vous le croirez ou pas, un sentier apparut sur sa gauche il s’engouffra sans demander son reste et détala comme lapin. Le plus étrange dans l’histoire, c’est qu’il était déjà passé par là et il aurait juré qu’il n’y avait pas de sentier de ce côté. Mais bon l’heure n’était plus à la tergiversation mais à courir pour sauver sa peau même si elle ne valait pas cher. Au bout du sentier il déboucha sur une vaste clairière, il se retrouva à découvert et ne sachant pas si les autres le suivait ou pas il fonça tête baissé droit devant en espérant qu’il n’y avait rien derrière qui représentait un danger et, hélas, effectivement il trébucha sur une racine qu’il n’avait pas vu et dévala la pente, heurta des pierres avec sa tête qu’il en perdit connaissance.  Quand il reprit conscience, il faisait presque nuit sa tête lui faisait un mal de chien et en plus il saigné. Combien de temps était il resté inconscient, il n'en savait rien mais il était, du moins pour l’instant, en vie et c’était ça l’important. Il se releva péniblement et continua son chemin à travers cette garrigue où des buissons épineux lui griffaient les bras et les jambes, il marcha jusqu’à épuisement qu’il finit par tomber et perdit connaissance à nouveau…

Anne-Lise, quant à elle arriva à bon port sans problème, le Vieil homme la déposa à la sortie du village après avoir mangé et bue à satiété. Elle devait rejoindre la route qui la mènera chez elle, « Orsenne dans le Berry sud » Anne-lise n’était pas au bout de ses peines. Elle allait affronter, seule, les dangers qui la quêtaient, alors que la nuit commençait à tomber et que le froid s’annonçait, elle devait vite fait trouver un abri pour la nuit. La chance encore une fois lui sourit, son baluchon sous le bras, elle trouva une vieille bâtisse où elle passera la nuit. Anne-Lise prit le risque de faire du feu dans le poêle  pour se réchauffer, le propriétaire pouvait à tout moment débarquer et la jeter dehors comme une malpropre, mais rien ne se passa elle mangea tranquillement et dormit malgré tout d’un œil. Elle se réveilla tard dans la matinée, la fatigue prit le dessus, elle s’était endormit, décidément se dit-elle, ce n’est pas normal autant de chance !! Alors qu’au pauvre Jules il lui arrivait que des malheurs depuis qu’il était partit, justement en parlant de lui, il se réveilla dans un lit sous un édredon qu’il l’étouffait presque tellement il était épais pour protéger les habitant du froid hivernal de la région. En voyant cela il se prit à espérer depuis combien de temps était il là, il en savait rien. Combien de temps avait il dormit là encore rien aucune idée comme si une fraction du temps s’était dissipé. Il se leva et s’habilla avec le plus grand mal ouvrit la porte de la chambre et là le fumée de la soupe bien chaude lui envahit les narines, depuis combien de temps n’avait-il pas mangé, cela devait faire un petit bout de temps maintenant, il était affamé. Il se jetât sur l’assiette de soupe que la vieille dame lui présentât.

Anne-Lise reprit la route en toute confiance : Pourquoi la chance l’abandonnerait elle maintenant ! Pour elle il n’y avait aucune raison pour que cela change elle aborda la route sereine. Un peu en marchant un peu en roulant elle traversa les villes et villages qui la rapprochaient de chez elle, seulement elle dut faire certaines concessions que je tairais mais que tout le monde aura comprit. Elle était arrivé saine et sauve chez elle, rien n’a changé se dit-elle, la vieille bâtisse est toujours là. Elle à résisté au temps et aux intempéries. Elle allait retrouver après tout ce temps les êtres qu’elle aimait le plus au monde, ces grands parents ! Est-ce que vous croyez aux circonstances, aux hasards ou en un mot au destin ? Quand on ne croit plus en rien, quand on a perdu espoir la vie peu nous jouer des tours

L’histoire arrive à sa fin, enfin presque, je vous laisse encore mijoter un peu le temps de la finir et je pense, enfin je l’espère, vous réserver une surprise ….

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C
des bisous du jour, christel
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:
Bonsoir Paul, j'espère que ton weekend s'est bien passé et que ta muse t'a inspiré pour nous trouver une suite à ton histoire. Bonne fin de dimanche et bigs bises
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T
Je déteste le grill du suspens......lol...Bisous.
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A
 on croit  ou on espère souvent avoir fait le tour d'à peu près tout et puis .. non  ! ce " malicieux "  destin  nous sort encore un tour de son sac à sortilèges.. et voilà c'est reparti.. qu'en sera t-il  de ton Anne-lise ? une gentille marraine se serait elle penchée sur son berceau, je le lui souhaite,  ça changerait un peu...bisous
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:
ils vont se rencontrer et vivre heureux dans la maison des grands parents, tu ne crois pas que ce serait une belle fin qui ferait la nique au destin, car ces 2 êtres ont droit au bonheur, alors moi je pense qu'il faut une fin heureuse à cette histoire. Je sais que le destin existe et que le hasard est souvent source de surprises heureuses. Bonne soirée avec des bigs bises
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