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  le blog anthologie

Poète trouvère et troubadour

1 Mai 2018 , Rédigé par gentle13

Ecrire c'est un voyage vers l'inconnu, c'est partir vers un ailleurs qu'on a peur d'aller chercher autrement que par l'écriture c'est l'imaginaire qui facilite la tâche. Sans sortir de chez soi en lisant d'autres livres

Je me souviens de mes premiers écrits, de jour comme de nuit, ivre de joie de pouvoir aligner deux mots que je ne faisais jamais lire à personne. C'était uniquement pour moi, le seul lecteur insatisfait, que j'écrivais. Mais le pouvoir des mots me fascine et me fascinera jusqu'à ma mort.

Ecrire c’est aussi lire penser chanter, vivre sur l’olympe et côtoyer les dieux, comme Ulysse a fait un bon voyage au pays de la curiosité et de l’exaltation. Imaginez le bonheur parfait de lire Homère et Virgile au pied du Parthénon. Le grec et le latin rivalisant dans leurs œuvres respectives tout aussi magnifique l’une que l’autre.

Pour Homère ; l’odyssée

Dans la petite île d'Ithaque, Pénélope
attend Ulysse, son époux. Voilà
vingt ans qu'il est parti pour Troie et
qu'elle est sans nouvelles. De l'autre
côté des mers, Ulysse a pris le chemin
du retour depuis longtemps.
Mais les tempêtes, les monstres, les
géants, les dieux parfois, l'arrêtent ou
le détournent de sa route...
Une édition de référence depuis
trente ans !

N’est-ce pas tout simplement magnifique

Pour Virgile ; l’Enéide

«Moi qui jadis sur un frêle pipeau modulai mon chant, qui sortant de mes bois contraignis les campagnes voisines de se plier à tous les désirs de leur maître, œuvre bénie des gens de la terre, - voilà que maintenant je chante l'horreur des armes de Mars et l'homme qui, premier, des bords de Troie vint en Italie, prédestiné, fugitif, et aux rives de Lavinium ; ayant connu bien des traverses et sur terre et sur l'abîme sous les coups de Ceux d'en haut, à cause de la colère tenace de la cruelle Junon, il souffrit aussi beaucoup par la guerre comme il luttait pour fonder sa ville et installer ses dieux dans le Latium ; d'où la race latine, les Albains nos pères et les murs de la haute Rome.»

La poésie c’est une lumière qui brille dans les ténèbres, c’est un flambeau qui éclaire le chemin du poète comme celui du trouvère et du troubadour du moyen-âge. La poésie a évolué au fil des âges et des pays. Je suis pas poète, je ne suis pas écrivain ni Hugo, ni Chateaubriand, je suis l’ordinaire dans un monde extraordinaire où se sont côtoyé les génies et les criminels. Je suis l’ombre dans l’ombre de ces géants, je gravite autour d’eux comme un insecte attiré par la lumière et qui finira par s’y brûler.  

Moi en guise de brulure je me consumerais à petit feu et comme le Phénix je renaîtrai de mes cendres toujours plus fort et même si je ne réalise jamais ce rêve-là, la force du verbe sera en moi comme un étendard qui flotte au vent de la liberté…

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