Emeric de Monteynard
Je vous remercie de votre fidélité
gentle13
Biographie
Emeric de Monteynard est né en 1956. S'il vit et travaille à Paris, c'est face à la mer, en Normandie, qu'il se ressource, qu'il assemble ses mots, un par un, à haute voix, pour que ceux-ci sonnent ce qu'ils disent… pour aller loin, très loin, au coeur des choses, «avec un ton un sens de l'essentiel».
» Toucher les doigts du sourcier », » Dans ce Tremblé des dires » et » Concéder l’or et le bleu » , ses 3 derniers recueils publiés chez Eclats d'encre, l'ont été avec le soutien et le concours du C.N.L
S'enfoncer dans le sens
Et buter contre un corps
En silence
Immobile étoffer
Un à un
Assembler les écrits
Entrevoir un instant un visage
Le temps
Qu'on décompte
Puis marquer l'incident
D'une ride
En silence.
Bibliographie
- Aimer, le dire (poésie), Eclats d’encre, 2001, 2003
- Le petit homme qui brûlait (roman), Editions du Laquet, 2001
- Concéder l’or et le bleu (poésie), Eclats d’encre, 2002
- Dans ce tremblé des dires (poésie), Eclats d’encre, 2003
- Toucher les doigts du sourcier (poésie), Eclats d'encre, 2004
- Flanqué d'un sourire (poème illustré par Arnaud Lhermitte - sérigraphie 100 ex - épuisé), Del Arco, 2004
- Aux arbres penchés (poésie - 30 dessins de Xavier), L'Arbre à paroles, 2006
Françoise Ascal
Françoise Ascal
Françoise Ascal est née en 1944. Elle vit dans un village de Seine et Marne.
Elle a longtemps animé des ateliers d’expression plastique en milieu hospitalier et assuré des formations en art-thérapie. A travers différentes formes (poèmes, récits, notes de journal, livres d’artistes) ses textes interrogent la mémoire, croisent l’intime et le collectif, dans le souci de se confronter, selon les mots de Pavèse, au “métier de vivre”.
Entre chair et terre (extrait) | ||
Quelque chose penche Quelque chose tremble de froid Tenter un mot Brins de raphia Mur blanc Penché sur le vide Sur chaque vague * Vos yeux mangés de nuit Vos visages confondus Quel rituel inconnu Faut-il |
Le subterfuge
Voici ce qui est :
Le subterfuge
Je suis celui qui est dit l’homme imbu de lui-même dans une longue lettre qu’il s’envoie dans ses moments d’égarements.
Il a perdu pieds lors de son voyage en Inde alors qu’il se croyait à l’abri de ses propres démons… il en est la victime. Il partit chercher des réponses dans cette lointaine contrée, dans cette partie du monde qui l’a vu naitre lui et celui qu’on nomme l’Eveillé. Depuis tout ce temps sa conscience est envahie d’images qu’il ne connait pas, qu’il ne contrôle pas, de ce fait il prit son courage à deux mains et s’en alla au-delà des mers quittant sa famille sans étant d’âme.
Où va tu lui demandas la voix ?
Trouver des réponses répondit il !
Mais de quelles questions renchérit la voix ?
Si seulement je le savais dit-il !
Tu pars donc à la recherche de réponses dont tu ne connais pas les questions, est-ce cohérent d’après toi ?
Non je l’avoue mais je ne puis faire autrement c’est à cause de ces images qui me hante chaque nuit et dont je ne connais pas la signification mais je sais qu’elles ont leur importance à mes yeux.
Sais tu seulement ce qu’elle représente ?
Non, se sont juste des images qui apparaissent et disparaissent.
Avant de partir assure toi d’en connaître le sens, car ce qui demeure caché doit le rester autrement il serait visible par tous. C’est toi que tu cherches à fuir et ces images ne sont que la conséquence de tes actes et tant que tu ne les accepteras pas elles viendront troubler tes nuits et nuire à ta santé mentale.
Il en va de même pour beaucoup d’entre nous sommes nous toujours conscient de nos actes au moment où nous les commettons ?
L’impulsivité, la colère, la jalousie, l’envie, le manque de communication etc etc… ne sont ils pas des facteurs aggravant, ne mettent ils pas en périls notre équilibre et l’équilibre de notre couple, nous ne forcent- ils pas à commettre l’irréparable.
L’amour
Quand je suis près de toi j’en oublie les heures
Le monde peut s’écrouler
Mon refuge c’est toi avec tes bras qui m’enserrent
Je suis captif de ton sourire et prisonnier de ton regard
Mais ce n’est pas une prison
C’est juste la vie que j’ai choisie
Celle de vivre près de toi
Tu es le rêve auquel j’aspire
Rien ne pourrait me rendre plus heureux
Que de voir briller dans tes yeux le désir
Celui de partager mon envie
De dormir près de toi chaque jour que Dieu fait
Ton parfum m’enivre
Les sens en éveillent
Le cœur en alerte
Enfin je vis
Gentle13
Emmanuel YVES
Gentle 13
Emmanuel YVES
[...] Et ce n'est qu'au matin affalé sur le sable
Balayé à l'envie d'une vague inlassable
Qu'on surprend les desseins de la fée maritime
Dans sa danse salée paresseuse et intime. [...]
- Emmanuel YVES -
Emmanuel YVES est né en 1968 à Paris.
C'est vers l'âge de 12 ans qu'il commence à écrire ses premiers poèmes et, dès lors, il n'aura de cesse de taquiner la muse.
À l'adolescence, il fréquente assidûment les bibliothèques et y découvre des poètes tels que Paul Eluard ou Charles Baudelaire, immenses auteurs qui le marqueront à jamais.
Après des études de Lettres à la Sorbonne, il travaille d'abord dans le secteur privé en tant qu'Assistant qualité, puis s'oriente vers celui de la fonction publique en intégrant le monde des bibliothèques universitaires.
Parallèlement, il continue d'écrire, et son recueil de poèmes intitulé "Ce qui apparaît" reprend un florilège non exhaustif de textes composés de 1985 jusqu'à aujourd'hui.
C'est son premier ouvrage publié chez Mille-poètes.
Il est Sociétaire des Poètes Français, Sociétaire de l'Académie Internationale de Lutèce, Adhérent de l'Association des Ecrivains de Langue Française (ADELF) et membre de l'association Mille Poètes.
L'adieu
Le soir le long des quais peuplés de créatures,
Un fou pleure parfois un amour envolé,
L'ombre d’un passé blond comme une chevelure
Qui n'est plus que néant sous les néons voilés.
Et si proche la Seine aux mouettes rieuses,
Endormie malgré tout sous un vent résolu,
Recueille dans son lit ses pensées voyageuses :
Une femme est partie et ne reviendra plus.
Coup de coeur
Mon coeur, mon triste coeur, l'un de nous est de trop!
Que ne puis-je passer le restant de mes jours
Dans un corps insensible à chaque numéro
Qu'il te plaît de jouer à tous les carrefours!
Tu te trompes te dis-je ! Aucune demoiselle
Ne prête une minute attention à ces coups
De marteau que tu prends en laissant ta chandelle
Mille fois s'enflammer sans arrêt pour des clous!
Enfin, vas-tu te taire? Il n'y a dans ces yeux
Là, vois-tu, nullement l'intention de te plaire.
Bien sur qu elle est jolie à rendre tout joyeux
Cette fille inconnue au regard bleu polaire,
Mais elle a, elle aussi, tracée sur son visage,
La pensée vagabonde ignorant ton langage.
Chronique d’une fin annoncée
Qui y a-t-il de plus tragique qu’une œuvre inachevée, un destin qui s’abrège sans que le nécessaire soit fait ?
Quoi de plus terrible que de vivre dans l’incertitude, cet instant suspendu entre désir et devoir, où les mots sont bloqués à la porte de votre conscience mais ne veulent pas en franchir le seuil. Vous avez beau vous forcer, vous obliger, vous triturer les méninges, rien n’y fait : Le temps semble figé comme une horloge qui s’arrête sur une heure donnée.
Alors que faut-il faire ?
L’œuvre inachevée c’est une vie brisée comme le verre cassée de cette horloge qui a rythmé notre existence au bruit régulier du tic tac, tic tac, les aiguilles du temps ne tourneront plus : Le temps n’est plus qu’un souvenir qui s’évapore, qui se dilue et qui finit par disparaître dans une longue agonie
Chronique d’une fin annoncée
Est-ce la fin de l’histoire ? Une histoire sans consistance sans avenir, un verni qu’on gratte et qui s’effrite en laissant la place à des paillettes colorées qu’on a pris, ne fusse qu’un instant, pour de la poudre d’or.
Mais le réveil est brutal, la réalité est là et le rêve s’évanouit.
Est-ce le début de l’histoire ?
Le prologue.
L’histoire d’une vie insipide où l’homme par vanité s’octroie le mérite de celui qui l’écrit : le plagiat. L’homme sans vergogne s’approprie ce qui ne lui appartient pas mais le mérite ne lui en revient pas. Alors il vole, il grappille comme une pie les miettes d’un gâteau qui se trouve à sa portée.
L’œuvre inachevé
Une vie brisée
Le sceau du destin
Mais l’histoire finit bien, l’œuvre sera écrite et ce n’est pas grâce au temps
Gentle13
De l’aube au crépuscule de l’amour ou la métamorphose de la lumière
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Les éditions Editinter viennent de faire paraître une œuvre d’une rare intensité où les sentiments sont mis à nus, telle une feuille embrasée de soleil.
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Il existe bien peu d’êtres capables de hisser aussi haut la bannière du cœur. Brigitte Egger-Béarn s’est mise tout entière dans cette poésie comme la perle dans la chair de l’huitre.
L’union de deux êtres exceptionnels donne peu à peu naissance à une pierre aussi rare que précieuse née d’une étincelle ou d’un grain de poussière. L’amour avec un A majuscule est avant tout alchimie.
Lorsque Pierre Béarn, chantre des hommes et sans aucun doute, le plus grand fabuliste du XX ème siècle, rencontra Brigitte, peut-être ignorait-il qu’il entrait dans la cathédrale de l’amour.
Brigitte nous convie à partager son histoire de femme passionnée, amoureuse d’un être exceptionnel. Sensible et généreuse, elle donnera tout, sans réserve aucune et sans fausse pudeur à l’homme, au poète, à l’artiste qui incarne son idéal. La vérité dans l’amour est le gage immortel de l’authenticité. Ce recueil ressemble à la fois à une confidence et une épopée.
Ces deux aspects ne sont ici pas incompatibles, mais complices.
Un vers souple, libre et musical traduit avec une sensibilité presque transparente, l’émotion qui vibre encore dans les veines de son auteur.
Le visage de cette intimité possède mille et une facettes. Sur le clavier des jours, quatre mains nous interprètent la vie dans ce qu’elle possède de plus précieux, de plus admirable. La magie de ces instants est d’autant plus extraordinaire que la mort rôde... comme une sauvageonne qui cherche à mordre, à chaque instant, ce bonheur si rare, forgé sur l’enclume même de la vie.
Tour à tour, découverte, hymne à la chair, cri d’angoisse, fusion du geste et de la parole, danse de l’âme au bord de la chute, ce recueil de Brigitte Egger-Béarn se métamorphose en un symbole, celui de la ténèbre où s’épuise la mort.
Un livre de chevet indispensable en ces temps où les sentiments ont disparu, chassés par la meute redoutable de la haute finance et de la rentabilité !
"Quelle hantise de la mort
impose à la fleur de jouir,
d’épanouir son bouton d’or
en défi à l’infamie
qui nous condamne à périr ?A quel paradis prétendre
hors les bras de mon amant ?
Nos exploits se divinisent
en astres incandescentsQuels délires pourraient ravir
mes plus infimes secrets
que les nôtres ici-bas ?
Ma méduse est médusée
par nos chevauchées intimes,
nos galaxies en folieAu ciel d’éternels regrets
quelles autres étoiles filantes
pourraient satisfaire mon attente
de promesses nébuleuses,
alors que ton corps me hante
de folles visions savoureuses
car lui SEUL peut me sauver ?Ta chair est ma religion
ton goupillon est son centre,
et sa galaxie mon ventre
où tu oses mille choses
sacrées par leur déraison
en affamé de mon fruitEt toujours je voudrais boire
à la source de ton puits
pour que nos souffles mêlés
puissent un jour triompher
de l’instant où la nature
subit le viol de rupture
tel un arbre qu’on abat"
George et Frédéric
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http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18320502
Le 2 mai 1832, la critique littéraire salue la sortie à Paris d'un roman intitulé Indiana. Tiré à 750 exemplaires, il dresse la critique de la vie bourgeoise sous le règne de Louis-Philippe 1er. Son auteur est un inconnu du nom de George Sand.
Chopin Frédéric
1810 - 1849
Catalogue des œuvres — Bibliographie — Discographie — Liens
Chopin, Frédéric François. * Gelazowa Wola (Varsovie) 22 février ou 1er mars 1810 — † Paris 17 octobre 1849.
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Avec beaucoup de délicatesse et de lucidité, de maîtrise également, Sylvie Delaigue-Moins (auteur de 5 ouvrages consacrés à George Sand) nous permet d’entrer de plain-pied dans la création littéraire et musicale de ces deux génies.
Frédéric Chopin a passé 1122 jours à Nohant (en cumulant les jours des Sept été de 1839 à 1846).
Ces longs séjours de plusieurs mois sous l’œil attentif, tendre et maternel de George Sand, permirent à Chopin de trouver un véritable foyer, un havre de paix situé dans une région qui lui rappelait sa chère patrie : la Pologne : "... ce paysage rassurant peu à peu, réveille en Frédéric Chopin le souvenir de la lointaine campagne de Zelazowa-Wolä, le village tout près de Varsovie... Et Chopin est tout simplement heureux comme lorsqu’il revoyait, aux vacances avec ses parents, les châtaigniers et les saules du manoir de son village. Quand il franchit la grille avec George Sand et les enfants, les climatites et les rosiers s’accrochent aux murs de la demeure comme autrefois à ceux de sa maison natale. A ce moment, pour la première fois peut-être, l’exilé se sent chez lui."
Nohant, petite agglomération provinciale, perdue dans le département de l’Indre, devient tout à coup le haut lieu où se retrouveront les grandes figures du romantisme. C’est aussi l’endroit où Frédéric Chopin retrouve la santé grâce à une nourriture régulière et saine, au bon air et à la vie tranquille et douce qu’organise et tisse tel un véritable cocon, George Sand.
C’est dans ce cadre, presque idéal où l’amour se mêle à l’harmonie des heures que Chopin composera prés de quarante de ses chefs d’œuvre. La liste est plus qu’éloquente : 3 sonates, (dont celle en si bémol mineur), sept nocturnes, deux ballades et deux polonaises, deux scherzos, quinze mazurkas. Nommons les pièces les plus admirables, celles qui dureront plus que le temps : la 4ème ballade, audacieuse et prophétique, la polonaise en la bémol majeur, où le compositeur mêle la passion de la révolte au chant de l’éxilé : le 15 ème nocturne à la fois aérien et viril.
"Dix ans auparavant, dans les salons, on soufflait les chandelles, comme pour suivre un rite lorsque le jeune exilé interprétait ses nocturnes. Très vite, Chopin a voulu préserver ses compositions de ce climat exclusivement affectif et le "Nocturne en mi bémol majeur" qu’il compose ensuite est aussi riche de hardiesse que les précédents mais presque dépouillé de romantisme. Ici, le style sobre, sans artifices, ni procédés, où les tonalités s’enchaînent par des subtiles modulation, annoncent déjà le modernisme d’un Gabriel Fauré".
De son côté la romancière est loin de rester inactive. Réglant à la fois la vie domestique, cette hôtesse incomparable se transforma en jardinière avant de revêtir, à ses heures, le tablier d’une cuisinière accomplie. Malgré cela, elle ne délaissait pas pour autant sa table de travail. George Sand, pour qui la musique est une chose vitale depuis son enfance, a connu, admiré et aimé les plus grands musiciens de son temps, la rencontre avec Pauline "Va cristalliser, autour d’une figure idéale, tout un flot d’impressions accumulées, d’idées, de sentiments qui bouillonnaient en elle autour de la "musique". De cette période, naîtra, Consuelo, roman lyrique et musical, puis un hiver à Majorque, compagnon de toute la France, le meunier d’Angibault et l’immortelle "mare au diable" dédiée à Chopin. En tout une vingtaine d’ouvrages.
Quand elle disait à son ami Honoré de Balzac : "j’ai écrit des romans la nuit, je suis montée à cheval le jour, j’ai joué au billard le soir", elle oubliait d’ajouter toute l’agitation qui suivit la parution des premiers numéros de la Revue Indépendante dont la 1ère publication porte la date du 6 novembre 1841. Cette revue existe toujours. Elle est devenue l’organe du syndicat des journalistes et des écrivains.
George incarne aussi le combat social. Cette femme militait et bravait les interdits pour faire entendre la voix du peuple, de la fraternité. Ce livre restitue parfaitement cette artiste hors du commun que l’on confine beaucoup trop souvent dans des rôles secondaires.
Nous découvrons également les grands noms de cette époque, Eugène Delacroix qui, à 44 ans, semble au sommet de son art, Pauline Viardot et son époux, sans oublier tous les amis, les voisins et les connaissances. Nous assistons aux nombreux voyages entre la capitale et Nohant. Aménagements et ennuis divers viennent souvent alourdir ou compliquer la vie de nos artistes mais ils nous apportent une somme de détails qui nous permette de mieux appréhender ces êtres, qui surent donner à leur quotidien un caractère presque toujours exceptionnel. Sylvie Delaigue-Moins, a su, avec beaucoup de talent nous présenter, sous un jour nouveau, des artistes qui font à jamais partie de notre patrimoine culturel et sentimental.
Je ne peux que vous conseiller d’acquérir cet ouvrage unique en son genre qui comprend un court prologue évoquant la rencontre de George Sand avec Frédéric Chopin, suivi des 7 chapitres décrivant la vie à Nohant, sans oublier les séjours parisiens. Le livre s’achève par la séparation des amants.
"Adieu, mon ami, que vous guérissiez vite de tous maux, et je l’espère maintenant (j’ai des raisons pour cela/et je remercierai dieu de ce bizarre dénouement à neuf années d’amitié exclusive. Donnez moi quelque fois de vos nouvelles. Il est inutile de jamais revenir sur le reste."
Extraits
"L’été est chaud cette année et les amis restèrent à bavarder dehors. On leur apporte des sièges à l’ombre des tilleuls, devant la maison, au midi, sur la terrasse ornée de caisses d’orangers, de grenadiers, et de tamaris. Les conversations s’arrêtent lorsque parviennent de la fenêtre ouverte, les traits scintillants d’une valse que l’on connaît.
Mais bientôt, celle que le virtuose vient de plonger dans la ravissement lève ses larges yeux noirs devenus inquiets vers la chambre du premier étage... Tous les soirs des deux semaines que le couple passe à Nohant, Pauline et Frédéric les consacrent à leur art. Ils ont le même culte de la musique et une égale exigence dans leur travail. Pendant des heures, Chopin accompagne la cantatrice "pour qu’elle repasse" en entier des opéras italiens qu’il adore... L’hôtesse convie ses amis berrichons à partager le bonheur des ces instants privilégiés qui réunissent deux génies. Charles Duvernet se rappellera longtemps cette soirée où l’émotion fut si forte qu’il versa des larmes que George Sand l’emmena offrir en hommage à la jeune femme.
Grâce aux bons soirs de "la dame de Céans", comme il nomme avec pudeur dans ses lettres à ses parents, Chopin se remet des fatigues du dernier hiver et des angoisses dues à la préparation de son concert. Il travaille dans sa chambre, fait de courtes promenades ou, quand le temps ne le permet pas, rejoint sa compagne près de la cheminée pour lire avec elle les "Soirées d’un pèlerin" de leur ami Witwicki ou échanger les lettres du dernier courrier."
Amour et amitié
L’ombre qui chavire, la lumière qui s’installe
Plus rien n’a d’importance
De loin en loin l’écho de ta voix disparaît
Tu quittes enfin mon univers
Il faut tourner la page
Prendre un autre chemin
Changer de plume pour écrire une autre page
Oublier et ne rien faire d’autre qu’oublier
L’espoir c’est le temps qui vient
Le regret c’est le temps passé
Les remords c’est le temps oublié
Mais quoiqu’il arrive le monde continuera à tourner
On ne force pas le destin ; c’est lui qui s’impose à nous !
On ne force pas la chance ; elle est capricieuse !
Il faut laisser le temps faire son œuvre et vivre sans jamais désespérer. Au-delà du rivage il y a toujours une berge accueillante, une rive doré où le rêve devient réalité et où les désirs se matérialisent
Mais…Car il y a un mais et de taille si je puis dire c’est que tout dépend de nous et des choix que l’on fait, il suffit de rester à sa place et de saisir ce qui est à notre porté : L’humilité c’est la voix de la sagesse, c’est l’écho de la sérénité, c’est le marchepied vers la plénitude de notre être.
Aimer c’est être aimé, donner c’est recevoir. Nous ne devrions jamais oublier des mots aussi simples mais hélas ils ne sont que trop souvent bafoués….
Gentle13