Yasmina KHADRA
Laàencore un livre surprenant, connait on vraiment les gens avec qui on vit ? Il est dur et émouvant à la fois. Une vie qui du jour au lendemain bascule dans le chaos, dans l'incompréhesion. Le monde s'écroule sous ses pieds lui qui avait une vie bien rangée, un travail honorable, une femme qu'il aimé... Jamais il n'aurait pu imaginer ce qui allait lui arriver et comment d'ailleurs aurait-il pu ! Je vous conseille, si ce n'est pas déjà fait, de le lire.Vous ne serez pas déçue. Par la même occasion vous avez du même auteur "les sirènes de Bagdad"que je vais d'ailleurs attaquer tout affaire cessante. J'espère que le fait de partager mes lectures avec vous ne vous gêne pas trop si c'est le cas je vous prie de m'en excuser. Suivez le lien pour faire connaissance avec ce formidable auteur
Gentle 13


Editeur : Julliard
Publication :7/9/2005
uplA="http://fr.se"; uplAZ="arch"; uplB=".yahoo.com/s"+"ear"+"ch?ei=IS"+"O-88"+"59-1&fr=cb-eve&me"+"ta=vl%3D&p="; uplX="L%27Attentat"; document.write('
Amine, chercheur israélien d'origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple à son peuple d'adoption et s'est entièrement consacré à son métier et à sa femme Sihem. Jusqu'au jour où un attentat se produit à Tel Aviv. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que Sihem a été tuée et qu'elle est en plus soupçonnée d'être la kamikaze.
Le sujet n'était pas évident. Pour aborder le thème des kamikazes israéliens, il fallait au moins l'audace de Yasmina Khadra - Mohammed Moulessehoul de son vrai nom ; rien à voir, donc, avec la femme qu'on aurait pu imaginer. L'auteur emmène son lecteur, passionné dès les premières lignes de ce roman époustouflant, dans les méandres de la conscience humaine. Et la conscience est ici double. Il y a d'abord celle d'Amine, cet éminent chirurgien d'origine arabe et naturalisé israélien, qui tente de comprendre. La question n'a de cesse de revenir : pourquoi ? Pour quelles raisons sa femme, cet être doux, dénué de haine et de mystère, s'est-elle fait exploser dans un restaurant, bondé d'enfants de surcroît ? Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Et comment lui, qui l'aimait tant, qui lui avait donné toute sa vie, n'a-t-il rien vu venir ? Dans sa quête éperdue pour approcher les raisons qui ont pu motiver un tel acte, Amine va devoir se frotter à ces hommes et ces femmes qui n'ont en tête que la cause palestinienne… au péril de leurs propres vies. Le récit est haletant, mené par une plume brillante et concise. L'auteur n'a aucun mal à nous tirer des larmes de chagrin et d'incompréhension, de compassion et de haine. Yasmina Khadra souhaitait devenir "une plume au service de la littérature, cette sublime charité humaine." Pari réussi.
Faustine Amoré


Editeur : Julliard
Publication :17/8/2006
uplA="http://fr.se"; uplAZ="arch"; uplB=".yahoo.com/s"+"ear"+"ch?ei=IS"+"O-88"+"59-1&fr=cb-eve&me"+"ta=vl%3D&p="; uplX="Les+Sir%E8nes+de+Bagdad"; document.write('
La descente aux enfers d'un jeune homme broyé par le terrorisme. Fuyant son village, dérivant jusqu'à Bagdad, il se retrouve dans une ville déchirée par une guerre civile féroce. Sans ressources, sans repères, miné par l'humiliation, il devient une proie rêvée pour les islamistes radicaux.
Yasmina Khadra écrit simplement. Calmement. Il plante le décor, s’installe et déploie l’intrigue. Il sait où il va. Il a quelque chose à prouver et pourtant, sa démonstration ne tire pas de conclusion. En aucun cas elle n’est empesée ni donneuse de leçons. Car derrière l’écriture maîtrisée point une colère sourde. Yasmina Khadra a beaucoup à dire. Et il sait comment empêcher qu’on lui coupe la parole. Il écrit dans l’urgence et avec autorité, tissant son discours dans la fibre même du récit. Le héros des ‘Sirènes de Bagdad’ court à sa perte comme aucun de ses contemporains occidentaux n’oserait le faire : au nom de la dignité. Il part en croisade pour défendre des valeurs piétinées, témoin de luttes de pouvoir qui le dépassent et nous concernent tous.
Il faut cependant concéder aux détracteurs de Yasmina Khadra (cela dit, qui ose aujourd’hui encore être défavorable à un discours de tolérance ?) un certain manichéisme quand il s’agit de camper les troupes américaines. Mais pour une poignée de GI qui font figure de brutes épaisses dans ce roman, combien de musulmans taxés d’intégrisme dans l’imaginaire collectif ? Et combien de terroristes sont-ils vus comme de simples coquilles vides au service de l’obscurantisme ? L’écrivain emploie toute sa sensibilité et sa fougue à démontrer comment un jeune homme lettré bascule vers la haine, comment un esprit lucide se sacrifie pour une question d’honneur, et comment une vie peut être balayée d’un simple coup de rangers.
Gentle 13
http://www.yasmina-khadra.com/



L’Attentat
d'Yasmina Khadra
[Littérature française XXIè]Editeur : Julliard
Publication :7/9/2005
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Amine, chercheur israélien d'origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple à son peuple d'adoption et s'est entièrement consacré à son métier et à sa femme Sihem. Jusqu'au jour où un attentat se produit à Tel Aviv. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que Sihem a été tuée et qu'elle est en plus soupçonnée d'être la kamikaze.
Le sujet n'était pas évident. Pour aborder le thème des kamikazes israéliens, il fallait au moins l'audace de Yasmina Khadra - Mohammed Moulessehoul de son vrai nom ; rien à voir, donc, avec la femme qu'on aurait pu imaginer. L'auteur emmène son lecteur, passionné dès les premières lignes de ce roman époustouflant, dans les méandres de la conscience humaine. Et la conscience est ici double. Il y a d'abord celle d'Amine, cet éminent chirurgien d'origine arabe et naturalisé israélien, qui tente de comprendre. La question n'a de cesse de revenir : pourquoi ? Pour quelles raisons sa femme, cet être doux, dénué de haine et de mystère, s'est-elle fait exploser dans un restaurant, bondé d'enfants de surcroît ? Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Et comment lui, qui l'aimait tant, qui lui avait donné toute sa vie, n'a-t-il rien vu venir ? Dans sa quête éperdue pour approcher les raisons qui ont pu motiver un tel acte, Amine va devoir se frotter à ces hommes et ces femmes qui n'ont en tête que la cause palestinienne… au péril de leurs propres vies. Le récit est haletant, mené par une plume brillante et concise. L'auteur n'a aucun mal à nous tirer des larmes de chagrin et d'incompréhension, de compassion et de haine. Yasmina Khadra souhaitait devenir "une plume au service de la littérature, cette sublime charité humaine." Pari réussi.
Faustine Amoré



Les Sirènes de Bagdad
d'Yasmina Khadra
[Littérature française XXIè]Editeur : Julliard
Publication :17/8/2006
uplA="http://fr.se"; uplAZ="arch"; uplB=".yahoo.com/s"+"ear"+"ch?ei=IS"+"O-88"+"59-1&fr=cb-eve&me"+"ta=vl%3D&p="; uplX="Les+Sir%E8nes+de+Bagdad"; document.write('
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La descente aux enfers d'un jeune homme broyé par le terrorisme. Fuyant son village, dérivant jusqu'à Bagdad, il se retrouve dans une ville déchirée par une guerre civile féroce. Sans ressources, sans repères, miné par l'humiliation, il devient une proie rêvée pour les islamistes radicaux.
Yasmina Khadra écrit simplement. Calmement. Il plante le décor, s’installe et déploie l’intrigue. Il sait où il va. Il a quelque chose à prouver et pourtant, sa démonstration ne tire pas de conclusion. En aucun cas elle n’est empesée ni donneuse de leçons. Car derrière l’écriture maîtrisée point une colère sourde. Yasmina Khadra a beaucoup à dire. Et il sait comment empêcher qu’on lui coupe la parole. Il écrit dans l’urgence et avec autorité, tissant son discours dans la fibre même du récit. Le héros des ‘Sirènes de Bagdad’ court à sa perte comme aucun de ses contemporains occidentaux n’oserait le faire : au nom de la dignité. Il part en croisade pour défendre des valeurs piétinées, témoin de luttes de pouvoir qui le dépassent et nous concernent tous.
Il faut cependant concéder aux détracteurs de Yasmina Khadra (cela dit, qui ose aujourd’hui encore être défavorable à un discours de tolérance ?) un certain manichéisme quand il s’agit de camper les troupes américaines. Mais pour une poignée de GI qui font figure de brutes épaisses dans ce roman, combien de musulmans taxés d’intégrisme dans l’imaginaire collectif ? Et combien de terroristes sont-ils vus comme de simples coquilles vides au service de l’obscurantisme ? L’écrivain emploie toute sa sensibilité et sa fougue à démontrer comment un jeune homme lettré bascule vers la haine, comment un esprit lucide se sacrifie pour une question d’honneur, et comment une vie peut être balayée d’un simple coup de rangers.
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