L'ile intense: La reunion
Aujourd'hui bien plus que des mots des images, des photos d'un endroit où je suis né: Une île entouré d'eau entre Madascagar et l'île Maurice.
L'île de la réunion surnomée l'île intense, pour commencer un petit village niché au creux de salazie et au pieds du piton des neiges.
La musique c'est le séga et le maloya
e maloya est, avec le sega, l'un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion.
Il est l'héritier des chants des esclaves. Si des instruments y sont rajoutés, le roulèr est prépondérant pour le maloya. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre sont aussi courants et restent la base du maloya traditionnel.
terme « Maloya » a plusieurs significations suivant les dialectes de l'Afrique de l'Est. Au Mozambique, Maloya signifie : incantation, sorcellerie ; au Zimbabwe : Grand sorcier ; en Bambara : honte, et à Madagascar "Maloy Aho" veut dire : Parler, dégoiser, dire ce que l'on a à dire", dans de nombreux dialectes africains il signifierait "peine, douleur, mal être".
Cette musique est en plus des mots malgaches et africains, accompagnée d’onomatopées destinées à appeler les esprits. Musique en hommage aux ancêtres. Cette musique est aussi le moyen de se moquer des maîtres quelques paroles sont en Français. Les colons craignent ces services kabaré jusqu’à les proscrire dans leurs propriétés. Ces chants, danses et complaintes se pratiquent en cachette des maîtres après le labeur, le plus souvent le soir dans les camps ou à l’extérieur des cours d’usine. Ces chants et danses marquent aussi la fin des campagnes sucrières. C’étaient des complaintes chantées par un choriste et repris par un chœur dans lesquelles paraissent des mots de leurs anciens dialectes. Ils chantaient et pleuraient leurs peines et leurs maux, en se languissant ou en accélérant le rythme.
Le Séga de la Réunion
"L’histoire du Séga, à la Réunion, est intimement liée à celle du Maloya. Le Maloya, terme d’introduction récente (apparu vers 1930) était appelé vers 1750, « Tchega », « Tsiega » puis « Séga », mot portugais d’origine swahili désignant l’action de remonter ses habits, caractéristique des danses bantoues. Dès le second empire (1852), d’autres danses font leur apparition: le quadrille d’origine anglaise, le scottish, la polka, la mazurka, auxquelles succèdent des danse de groupe comme « la poule ». La série se termine par des figures libres. Cet espace de liberté a été capital dans la naissance du Séga. Au milieu du XIXe siècle, la prospérité économique de l’île a permis une plus grande diffusion du quadrille et le besoin de musiciens s’accroît. Des musiciens noirs sont alors initiés à ces musiques: ce sont les « jouars ». Du fait de leur appartenance à une autre culture, ils ont volontairement ou involontairement modifié ces airs, surtout au niveau rythmique: ceci marque le début de la créolisation du quadrille. Ayant appris à jouer sur des instruments européens, ils utilisent la dernière partie du quadrille pour jouer leur musique. Passant progressivement du binaire au ternaire, cette danse appelée au début « quadrille créole » va coloniser toutes les figures du quadrille. Le phénomène prend une telle importance que le Séga s’échappe des salons pour être joué et dansé partout: il devient la musique populaire de la Réunion[1].
On appelle ségatier le joueur ou le chanteur de séga.