Le brasier des sentiments
L’amour est un volcan où sommeille la braise des sentiments
C’est un feu qui couve, qui bouillonne
On peut s’y brûler les ailes
Tout comme Icare qui s’approchât trop près du soleil
Toi qui vient de loin et que j’attends
Ne part pas sans me tendre la main
Fait de Mon rêve notre réalité
Celle qui nous unira aujourd’hui comme demain.
L’amour est un langage universel
C’est une communion du corps et de l’esprit
C’est l’instant magique de ta rencontre
Où mon cœur a chaviré
L’amour est un océan tumultueux
Sur la frêle frégate des émotions
Je tiens la barre d’une main ferme
Pour éviter que notre amour s’échoue
Sur les rochers de l’incompréhension
Dans les sables mouvants de l’indifférence
Sur le fil tranchant de l’infidélité
Où dans le trou noir du mépris
A deux nous seront victorieux
Main dans la main
Nous affronteront nos peurs et nos doutes
L’amour unique est à ce prix
Gentle13
Fêtes des mères

Aujourd'hui c'est un jour spécial et je suis heureux de souhaiter à toutes les mamans d'over-blog et d'ailleurs une excellente fête des mères. Puissez-vous en ce jour être comblé de joie et de bonheur, vous par qui l'on est, vous qui veillez sur nous quelque soit l'âge que nous avons.
Merci d'être là chaque jour qui passe. Je vous dédie ce poème trouvé sur le net.
Je vous embrasse maman du monde que ce jour soit béni entres tous
Amicalement
Gentle13
Fête des mères
S'il m'arrive quelquefois
D'avoir un rêve qui me fait peur,
Maman chérie, c'est dans tes bras
Que je retrouve la douceur
S'il fait trop gris ou nuageux,
Que je m'ennuie un peu,
Tu m'inventes vite un nouveau jeu
Qui sèche la pluie dedans mes yeux
Si mes leçons sont bien trop dures,
Le calcul ou la lecture,
Tu viens souvent m'aider le soir
A terminer tous mes devoirs
Et si mon coeur bondit de joie,
Que c'est la fête dans ma tête,
Maman chérie, c'est dans tes bras
Que je partage mon bonheur
Et si je t'aime tendrement
C'est parce que quand je serai grand
Tu seras encore ma Maman,
Je serai toujours ton enfant.
© Arnaud Dupin de Beyssat
Le maître des songes
C’est la nuit, je ne dors pas les ombres se faufilent et se glissent dans ma conscience. Mes pensées alors s’égarent. Un rêve étrange et pénétrant me conduit dans un endroit que je n’ai jamais vu auparavant.
Où suis-je ?
Je l’ignore !!!
Quel lieu insolite... Mais étrangement je ne ressens nulle peur bien au contraire une quiétude m’envahit : Est-ce un bon présage ?
Mystère, dois-je contacter le maître des songes ? Celui qui sait déchiffrer les rêves et ces symboles et qui détient la clef des portes intérieures.
Je me laisse guider par mon rêve il mènera bien mes pas quelque part.
Derrière la porte du mystère l’amour se dévoile drapé dans sa dignité, étincelante et d’une beauté à couper le souffle tu prononces mon prénom d’une voix douce et cristalline. Ton parfum m’enivre tes yeux, j’en suis captif. Ton corps est une cage sans barreau dans laquelle je m’enferme… Mais Ô Dieu tout cela est-il bien réel, là encore nulle réponse parvient à ma conscience, mais peu importe le moment est intense l’instant est magique car tu sublime ce lieu par ta seule présence.
Je ne voudrais jamais me réveiller pour rester là sans jamais bouger blotti au creux de bras et laisser le temps filer. Vivre dans cet espace clos qu’est le rêve: L’amour est une délivrance.
Que se passe t-il ? Je ne te vois plus, tout devient floue tu disparais en un instant comme si tu n’avais jamais existé et pourtant je t’ai tenu dans mes bras j’ai senti ton parfum. Et là plus rien tout s’est dissipé comme par enchantement. Le maître des songes a-t-il senti ma souffrance, a-t-il vu mon désarroi et ma peine ?
Liberté et solitude vont de paire
Mais…
Le rêve de hier sera la réalité de demain, tu viendras dans ma vie comme tu es entrée dans mon rêve par une porte dérobé qu’un ange à laissé ouverte et m’a permis de t’apercevoir. Cela m’emplit de joie d’avoir cette perspective là
Gentle13
Un hymne à la vie
Je lis j'écris, j'écris et je lis
Oui, mais pour qui et pour quoi !!
Comme j'ai souvent dis et répété écrire c'est parlé tout bas
c'est parler pour soi, c'est parler avec son coeur et son esprit.
Seulement personne ne voit ou n'entend ce que vous écrivez...Mais peu importe ce n'est pas ça l'essentiel ce qui est important c'est de faire passer un message...muet soit il.
Je me doute que cette dernière phrase peut paraître ridicule, là encore ce n'est pas grave car celui qui juge sera jugé à son tour.
Alors je lis et j'écris
Mais je vis ailleurs que dans les livres et dans l'écriture car la vie est aussi à l'extérieure.
Il est vrai que je ne peux difficilement m'en passer, j'ai toujours sur moi quand je pars travailler un livre, comme j'ai un livre à porté de main quand je suis chez moi et là je rejoins quelqu'un d'over-blog, qui je pense se reconnaîtra, que l'écriture peut être un enfermement, on s'isole du monde extérieur, on se soustrait à la vie ne fusse que le temps d'écrire.
J'écris pour être ce que je suis
Non pas paraître car ce n'est pas être!
J'écris parce que les mots sont magiques, violents, amoureux, exacerbés, transformés en notes ils deviennent musique. Un autre langage partagé par tout le monde car là encore c'est un langage universel qui n'en pas frontière, ni temps ni espace.
J'écris non pour ressembler à tout le monde ou parce que c'est à la mode, j'écris parce que c'est le langage que je préfère, c'est un mode de vie que j'ai choisis ...où bien est-ce lui qui m'a choisis je ne sais plus très bien mais peu importe...
J'écris et je lis
je lis, j'écris
La poésie est un chemin sur lequel je me suis engagé il y a fort longtemps, il est pavé de tendresse.
Il est teinté, nuancé d'amour et de tristesse, de joie ou de nostalgie mais jamais de violence, la poésie c'est l'épine dorsale de mon existence, l'écriture et la littérature en sont la chair et le sang. Mais je ne veux pas non plus échapper à la réalité, au quotidien, parce que cela est aussi la vie c'est en ensemble un tout qu'on ne peut dissocier. Je fais la part des choses mais les deux font partie de ma vie.
Je n'écris pas parce que je suis triste ou en colère
Je n'écris pas parce que je suis heureux ou malheureux, j'écris justement parce que je suis tout ça à la fois, parce que je suis vivant parce que le hasard(où Dieu) m'a fait une faveur. Celui d'être là aujourd'hui.
Et de partager avec vous cette passion qui m'étreint, de vous faire partager ce rêve : ma vision poétique de la vie. Urbaine ou rural la poésie est partout, elle est autour de nous comme l'air qu'on respire, l'eau que l'on bois, le feu qui nous réchauffe. D'ailleurs à ce propos André Gide en parleras mieux que je ne puisse le faire dans son roman «Les nourritures terrestres» qui est plutôt pour reprendre la formule de wikipédia : Il ne s'agit pas à proprement parler d'un roman, mais plutôt d'un long poème en prose, où s'exprime une sensualité teintée de ferveur.
Voilà en fait pourquoi j'écris, pour rendre hommage à la vie. Et pour dire à vous toutes et tous un grand merci d'être à mes côtés.
Gentle13
La Dame Blanche ou « le Verbe en robe de chair »
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En effet, comment décrire au public une jeune femme qui, peu à peu, se métamorphose en apparition de plus en plus diaphane ?
Saisir l’instant, depuis ce 10 décembre 1830 à Amherst (Massachussetts) où Emily, fille d’Edward Dickinson, homme de loi et d’Emily Norcross, jette à la face du monde, son premier cri, jusqu’à ce matin du 15 mai 1886, où la poétesse, telle une fleur de lys, rend son dernier soupir dans sa ville natale.
Aucun habitant d’Amherst n’avait croisé la poétesse depuis vingt cinq ans. Sa disparition prit alors des airs de légende. La mort avait retrouvé la trace de celle qui marchait vers la transparence depuis un quart de siècle. Sa silhouette ne put retenir la moindre poussière d’ombre, même le médecin, venu constater le décès, dut rédiger son acte sur le seuil de la chambre d’où il apercevait une _ forme immaculée qui reposait sur un lit.
"quand ce sera mon tour de recevoir une couronne mortuaire, je veux un bouton d’or". Comme une réponse de la nature au désir d’Emily, le pré derrière la maison accueillait une foule vibrante de taches d’or, accourues des quatre coins du cœur.
Pour son ultime voyage terrestre, elle passa de sa table d’écriture à sa tombe, (située derrière la maison), respectant ainsi jusqu’au bout, son vœu de ne pas quitter sa demeure. Elle avait cinquante cinq ans... mais doit-on, peut-on donner un âge à une poétesse qui s’entretint durant toute son existence avec l’éternité ?
Christian Bobin, nous emporte , nous éblouit, nous éclabousse de sa plume, si légère et si dense, si tendre et si profonde. Chaque phrase devient une découverte, une surprise, une pépite et devant nos yeux ébahis, se dresse une fine silhouette, jeune et frêle qui va, tout au long de l’ouvrage nous entraîner dans un monde si humain et si sensible, que vous ne pourrez plus jamais percevoir la société du XXIe siècle avec le même œil.
Il existe une magie qui vous prend la main et vous mène face à une existence si particulière, qu’elle ressemble à un personnage venu d’un autre âge, d’un autre monde... et pourtant, Emily est et demeure tellement humaine qu’elle vous entre dans le corps, comme la beauté dévore vos sens. Avec ce livre indispensable, je dis bien indispensable, Christian Bobin, nous permet d’être dans l’intimité d’un génie presque effacé par les hommes.
Au fil des pages, nous apprenons l’alphabet de la passion et l’écriture admirable du ciel. Il y a tant de mystères qui nous entourent, tant de questions suspendues à nos lèvres, tant de soifs accrochées à notre curiosité qu’ouvrir ce livre, c’est pousser le cercle d’or qui pulvérise nos peurs et nous offre le chemin qui mène doucement à notre vérité...
"Son jardin est sa seule église. Elle ne s’embarrasse pas de théologie : elle voit la brise maternellement passer sa main fraîche sur le front enfiévré des roses, et elle en conclut ce que n’auraient jamais conclu les docteurs de l’Eglise confits dans leur prudente érudition : « l’amour que Dieu nous porte n’est pas semblable à celui des ours. » L’auteur d’un manuel sur les fleurs d’Amérique du Nord parle avec la même ardeur de l’innocence des ronces et de la sauvagerie du ciel où personne n’entre de son vivant. L’enthousiasme de ce jardinier visionnaire la séduit. « Quand j’étais petite et que les fleurs mouraient, j’ouvrais le livre du docteur Hitchcock. Cela me consolait de leur absence et m’assurait qu’elles vivaient encore. » Les pissenlits - avec leurs caravanes solaires arrêtées partout dans les prés - sont ses fleurs préférées. Elle cueille un trèfle sur la tombe de son père et le met à sécher dans la Bible, sur ce passage de l’Epitre aux Hébreux : « la foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas. »
Depuis l’enfance - jusqu’à son séjour chez Mary Lyon - Emily cueille les fleurs qui rêvent dans les bois et les collines autour d’ Amherst. Elle les baptise de leur nom latin puis les couche sous une couverture de papier cristal, dans le dortoir de son herbier où dorment bientôt plus de quatre cents religieuses décolorées d’un autre monde : plusieurs fleurs sur chaque page encadrent la majesté d’une fleur centrale, leurs pétales à peine froissés et leurs tiges maintenues par de luisants papiers collés. En attente de l’époustouflant soleil de la résurrection, elles se souviennent des lumineux souffles de leur ancienne vie. »"
Je ne peux que conseiller aux lecteurs qui viennent de rencontrer la Dame Blanche, d’entrer dans son monde si proche et si lointain de nos cœurs, en se procurant Car l’adieu c’est la nuit (ce titre est emprunté au poème 586 d’Emily lorsqu’elle connut une période d’intense créativité) (1858 à 1865) recueil dense, qui vous fera partager un quotidien que la poésie métamorphose en fragments d’univers en passerelles jetées entre deux mondes, entre le concret et le spirituel !...
Découvrez sans plus attendre ces pages blotties au fond d’un tiroir qui viennent de prendre leur essor... et de goûter au plaisir de l’espace où vous les attendiez...
(Poème page 41)" Je ne l’ai pas encore dit à mon jardin -
De peur d’y succomber.
Je n’ai pas tout à fait la force à présent
De l’apprendre à l’Abeille -Je ne le nommerai pas dans la rue
Les boutiques me dévisageraient -
Qu’un être si timide - si ignorant
Ait l’aplomb de mourir.Les collines ne doivent pas le savoir -
Où j’ai tant vagabondé -
Ni révéler aux forêts aimantes
Le jour où je m’en irai -Ni le balbutier à table -
Ni sans réfléchir, au passage
Suggérer que dans l’Enigme
Quelqu’un en ce jour marchera"
(Poème page 161)"Je serais peut-être plus seule
Sans la solitude -
Tant je me suis faite à mon Sort -
L’Autre - la Quiétude -Pourrait rompre la Ténèbre -
Encombre la petite Chambre -
Trop étriquée - de loin - pour contenir
Le Sacrement - de Sa Personne -L’Espoir m’est étranger -
Il pourrait déranger -
Son doux cortège - profaner le lieu -
A la souffrance consacré -Il est peut-être plus facile
De faillir - la Terre en Vue -
Que de gagner - ma Bleue Péninsule -
Pour y périr - de Volupté - "
"Le Cerveau - est plus spacieux que le Ciel -
Car - mettez-les côte à côte -
L’un contiendra l’autre sans peine -
Et Vous - de surcroît -Le Cerveau est plus profond que la mer -
Car - tenez-les - Bleu contre Bleu -
L’un absorbera l’autre -
Comme l’Eponge - l’eau du Seau -Le Cerveau a le poids exact de Dieu -
Car - Pesez-les - Once pour Once -
S’ils diffèrent - ce sera comme
Le Syllabe et le Son -"
Destinée
Il est des jours
Où l’homme s’active à sa besogne
Il est des nuits
Où l’homme rêve au fond de son lit
Le temps passe, l’homme oublie
Qu’un jour il eu souffert
Dans cette demeure où il a croupie
Car de mépris il fut couvert
L’aube se lève et point de stress
Finit les nuits au sommeil agité
Débarrassé du poids qui l’oppresse
Ses souvenirs aux orties il a jeté
Depuis qu’il a changé d’adresse
Le temps de vivre il va prendre
Maintenant plus rien ne presse
A un nouveau bonheur il veut prétendre
Libéré des chaînes qui l’entravaient
En route pour le pays de Dol
Par Saint Michel la voie est tracée
Car il est temps de prendre son envol
Il y a un temps pour tout dans la vie, un temps pour souffrir, pour rire et pleurer. Un temps pour aimer et détester… Et alors lui demande-t-on?
Il est grand temps répondit il !!!
…
Mais de vivre mon ami de vivre et de rien d’autre. Car le temps importe peu seul la vie compte.*
Gentle13
*Phrase tiré du film « le cinquième élément »