Les quatre saisons de la vie
Il y a longtemps qu’on ne l’a plus vu
Il a disparu un matin au mois de mai et depuis c’est le silence
Silence assourdissant, absence qui dérange.
Sur ses épaules pèsent le poids de la solitude
Car celui qui perd espoir doit se sentir bien seul
L’espérance est une compagne bien agréable
Quand on est à l’automne de sa vie
On voit défiler les printemps
On ne peut les attraper, comme du sable, ils nous filent entres les doigts.
A l’hiver de sa vie le temps est plus gris
Son ciel est parsemé d’un rayon de soleil
La jeunesse intrusif… mais tolérée,
comme un rappel, un souvenir fugace que l’on fut soi-même un jour au printemps de son existence.
Mais il est un temps pour tout
Pablo Neruda
Voilà un grand Monsieur, mort trop tôt pour les passionnés de littérature et de poésie du monde, car comme j'ai toujours dit la poésie se conjugue à toutes les langues, ni couleurs ni frontières elle voyage à travers le temps et l'espace sans s'essouflé. Voilà un site et un blog qui en parle mieux que moi et sur le premier vous avez accès à toute la bibliographie de Pablo Neruda
http://www.pierdelune.com/neruda.htm
http://unslam.unjour.over-blog.com/categorie-877993.html
Pablo Neruda
(1904-1973)
Neruda, Pablo (Neftali Reyes)
D'origine modeste, Pablo Neruda, de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto, est né le 12 juillet 1904 à Parral, au Chili. Son enfance, très proche de la nature, a pour cadre Temuco, petite ville de l'Araucanie. Dès l'adolescence, et pendant ses études dans la capitale Santiago, il écrit avec avidité. Depuis 1923, date de Crépusculaire (Crepusculario), les oeuvres se succèdent au long d'une vie marquée par les voyages, l'errance, l'exil: «Ainsi toute ma vie, je suis allé, venu, changeant de vêtements et de planète.»
À partir de 1927, Pablo Neruda occupe plusieurs postes consulaires: Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires.
En 1935, il est à à Madrid, la veille de la guerre civil.
En 1940, après un séjour au Chili, Neruda est nommé, consul général au Mexique. La peinture des grands muralistes, Orozco, Rivera, Siqueiros, n'est pas sans influence sur Le Chant général (Canto general) qu'il compose alors.
En 1945, le poète est élu sénateur des provinces minières du nord du Chili; la même année, il adhère au Parti communiste mais les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent à fuir son pays. À nouveau, les voyages se multiplient aux quatre coins du monde.
En 1950, Neruda obtient le prix Staline de la paix.
En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende
Le 21 octobre 1971, il reçoit la consécration du prix Nobel de littérature. Dans le discours qu'il prononce à Stockholm, le poète évoque avec tendresse les frères inconnus qui l'aidèrent à franchir les Andes alors que sa tête était mise à prix dans son propre pays (1949). Réaffirmant « qu'il n'y a pas de solitude inexpugnable et que le poète n'est pas «un petit dieu», Neruda se rallie à la prophétie de Rimbaud: «À l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes», en laquelle il voit la proclamation d'un avenir certain.
En 1972, il prononce devant le Pen Club International un discours dénonçant le blocus américain contre le Chili. Géographie infructueuse (Geografía infructuosa, 1972) paraît en mai à Buenos Aires: pressentant sa proche agonie, le poète s'interroge sur sa vie et sur son oeuvre poétique. Renonçant à son poste, il quitte la France le 20 novembre 1972 et rentre au Chili avec Mathilde Urrutia. Son peuple l'accueille triomphalement à Santiago. Ses oeuvres, au fil des ans, n'ont pas cessé de voir le jour, tout imprégnées des péripéties d'une vie tumultueuse et généreuse: «Je déclare ici que personne n'est passé près de moi qui ne m'ait partagé. J'ai brassé jusqu'au coude et rebrassé dans une adversité qui n'était pas faite pour moi dans le malheur des autres.»
En 1973, Neruda participe à la campagne pour les élections de mars en écrivant Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne (Incitación al nixonicidio y alabanza de la revolución chilena, 1973); tout en chantant l'Océan et Quevedo, il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre, un putsch militaire renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Allende est assassiné à la Moneda.
Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago. Ses obsèques se déroulent en présence de l'armée: des chants jaillissent de la foule, témoignant, par-delà la mort, du pouvoir subversif de la poésie.
il meurt lentement, celui...
Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n'écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l'habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d'émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu'il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux ! "
Claire FOURIER
Gentle13
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| Claire FOURIER Haïku d’automne Claire Fourier nous avait abandonnés, Le temps de le dire, sous une pluie de fin d’été. Nous la retrouvons avec gourmandise pour une nouvelle saison et déjà le regret qu’il n’y en ait que quatre. Patricia Châtel |
Rêverie d'un pseudo écrivain
Le temps à passé et la flamme s'est éteinte
L'instant fugace où la mémoire est en repos
comme une batterie qu'on recharge.
Ce qui sommeille n'est point mort
le temps paraît long à celui qui attend
La patience des uns c'est l'impatience des autres qu'on arrose d'amour et d'amitié
L'instant magique où le temps s'arrête et/où l'éternité s'installe sans bruit.
Que faisons du temps qui passe?
Qu'avons nous fais du temps passé?
L'avenir est une porte qui s'ouvre sur....
Un champs où chacun y cultivera les fruits de sa vertu ou ses fleurs du mal
Je suis venu, j'ai vu mais je n'ai pas vaincu.
Le temps a passé sur moi comme une vague qui vous submerge
qui vous nettoie et vous débarrasse des scories que les ans accumulent
Le temps a passé :
Il permet l'oubli ou du moins le repli sur soi, protection éphémère de la conscience, de recharger ses accus pour repartir de plus belle car il n'y a rien de mieux que la vie et les plaisirs qu'on s'accordent aussi petits soient ils.
Philosophie du dimanche où les rêveries d'un pseudo écrivain qui prend ses désirs pour des réalités, prières secrètes afin que la flamme se rallume et qu'elle brûle l'éternité durant.
Gentle13
Ariane Dreyfus
« Cette fois, la fleur c’est un homme. Cet homme qui reste près de moi et sa fleur se dresse. Beauté et fragilité de l’incarnation, du lien dans le temps. Et comme il n’y a pas d’instant sans son basculement, « je veux bien au bord si c’est avec toi ». Et comme la terre elle aussi a désormais perdu l’éternité, on n’ose même plus s’accrocher à l’herbe. On le fait, on continue à toucher ce qui semble nous porter, mais très doucement maintenant. Près de moi, il y a aussi des enfants qui finissent de grandir, avec ce silence particulier de quitter l’enfance sans savoir encore qu’elle reviendra avec l’amant, l’amante. Comme Valérie, quand elle se penche sur le papier ou la toile, autre pinceau d’amour, encore de l’eau pour les fleurs uniques. Ailleurs, Rwanda, Iran, Afghanistan, d’autres silences, celui des êtres, souvent des femmes, dont la vie est arrachée à vif. Ailleurs ou tout près, c’est pareil, il n’y a que Dieu qui est loin, puisqu’il n’existe pas. Ce livre a commencé avec un iris sous le bleu du ciel nu. »
Ariane Dreyfus
Vous le dirai-je d’emblée : je me suis senti bien dans cette poésie. C’est de ce bien dont je voudrais vous parler. L’écriture d’Ariane Dreyfus est faite d’arrêt brusque et de reprise des liens grammaticaux. J’y vois là tout l’art d’Ariane Dreyfus qui, par ce mouvement d’écriture inscrit entre les vers les liens qu’il faut renouer pour apprivoiser les moments disparates et inarticulés pour qu’ils deviennent siens. Dans un entretien que j’ai eu l’occasion de lire, elle disait : Il n’y a rien qui me bouleverse autant que les gestes et les mouvements du corps. Il y a donc le moment de la vision du mouvement et son appropriation dans son rapport à l’autre. Le corps est vu dans son discours à l’autre. Ceci permet de comprendre :
Nous avançons mais refaisons le baiser Non pas pour retrouver le chemin Baisers nombreux Pour y aller les yeux brillants Sauf quand ton sexe nu pousse encore Au beau milieu |
Il s’agit d’un discours amoureux entre deux êtres à l’écoute l’un de l’autre. Nous ne sommes pas dans l’expression sensuelle, mais dans ce que nous pourrions appeler l’expression de ce mouvement. Ariane Dreyfus disait : danser et aimer autour de quelqu’un pour ne pas tomber dans une béance. Cet autre extrait pour venir vous confirmer que cette poésie nous parle de la vie à travers l’expression du geste ou du mouvement à l’autre :
On crie ? Vous croyez qu’on crie ? C’est seulement une partie du corps Appelée la gorge |
Nous nous trouvons dans l’expression des silences « bavards », ceux qui ont la pertinence des profondeurs de l’être. Alors, la lecture est douce tant nous sommes en empathie avec ce qui est dit et l’écriture qui le dit. Ce qui est dit ici reste en mémoire par le fait de cette intimité : l’enfance, l’amour font la vie des êtres.
Gilbert Desmée
(17/03/08)
André Dussolier
Gentle13
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Coluche
Bonne journée
Gentle13
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Prix nobel de littérature
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PARIS (AFP) - L'écrivain J-M G Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, a estimé jeudi matin, avant l'attribution du prix, qu
"Quand on est écrivain, on croit toujours aux prix littéraires (...) Comme tout prix littéraire, ça représente du temps, c'est gagner du temps. Ca donne envie de rebondir", a-t-il déclaré sur France Inter à propos du Nobel, dont il n'était alors que l'un des favoris. "On écrit pour avoir des réponses, c'est une réponse", a-t-il souligné.
Interrogé sur la teneur du discours qu'il pourrait prononcer lors de la cérémonie d'attribution du Nobel, l'écrivain a évoqué "la difficulté que les jeunes ont à se faire publier", "toute la relativité du système éditorial". "C'est difficile surtout quand on est très jeune. On doit sans cesse frapper aux portes, se heurter à des murs", a-t-il noté.
"Je n'écris que des romans parce que je suis incapable d'écrire des mémoires. J'ai une sorte de réticence à regarder ma vie, à considérer qu'elle a un intérêt", a-t-il encore noté, à propos de son dernier livre "Ritournelle de la faim".
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Sources de Allo ciné
Josiane Balasko (de son vrai nom Josiane Balasković), née le 15 avril 1950 à Paris, est une actrice, réalisatrice,scénariste, romancière, dialoguiste et costumière française. Elle est l'une des membres de la bande du Splendid. Elle est la mère de l'actrice Marilou Berry.
http://www.biosstars.com/j/josiane_balasko.html
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