Le vieil homme dans le désert
Marre du bruit et des villes grouillantes de monde, le voilà partit dans le désert. Le vieil ermite tel un prophète se retira de la civilisation pour se rapprocher de la « source infini d’Amour. »
J’écris et personne ne lit
Je cris et personne n’écoute
Ils s’en repentiront de n’avoir point écouté.
Le temps est venu de célébrer l’avènement de celui qui fut jadis l’agneau sacrificiel. Il marmonna comme ça des jours et des nuits seul dans cette immensité sableuse où beaucoup partent chercher quelque chose mais dont peu reviennent en ayant trouvé ce quelque chose.
Le temps passa sans que personne ne revit le vieil homme jusqu’au jour où un caravansérail le trouva étendu sans connaissance mais encore vivant par on ne sait quel miracle. La bouche desséché, amaigri, tenant des propos incohérent que personne bien entendu ne comprenait. Il fut conduit dans la demeure d’un riche commerçant où il fut soigné et nourrit. Après s’être rétablit il voulut remercier son bienfaiteur, mais celui ci lui dit que c’était déjà fait : De quel façon lui demanda t-il intrigué ? Le marchand lui conta en détail : En me détournant de mon chemin pour vous secourir, j’ai trouvé bien plus que ce que j’avais perdu en ne vendant pas ma marchandise, le vieil homme le regarda éberlué ; le marchand lui répondit en un simple mot : La compassion dit-il, je me suis retrouvé, moi qui m’était égaré dans les affres de la concupiscence et du mercantilisme que j’en ai oublié qui j’étais. Alors le vieil ermite lui dit ceci : Mon bon ami, « la sagesse est demander la force d’accepter ce qui est ». Puis tout devient floue, le vieil ermite se retrouva tout d’un coup dans ce désert. Combien de jour s’était écoulé cela il ne le savait pas, mais ça n’avait pas d’importance.
Il avait comprit une chose : Donner sans jamais rien demander en retour. Il retourna chez lui dans cette ville bruyante mais jamais plus il ne se plaindra il le savait en for intérieur et une phrase lui vient soudain à l’esprit : « La sagesse est de demander la force d’accepter ce qui est » où l’avait il entendu !!! Il ne sut jamais car il mourut la même année l’âme en paix.
L’implacable justice
C’est sur les chemins de l’histoire qu’on a perdue sa trace
C’est sur les chemins boueux de l’exile qu’on le cherche
C’est sur les roches glissantes de la rivière aux perches
Qu’au bout d’une corde sans tête se balance
C’est par une matinée hivernale
Attablé devant sa ale
Dans le seul estaminet de la place
Que s’engouffra la garde royale
Qui est-il lui qu’on arrête ?
Qu’a-t-il fait lui qu’on enferre ?
Pauvre bougre qu’on jette à terre
Devant le tribunal où il va comparaître
Il est traîné au bout d’une chaîne
A son passage la foule se déchaîne
Petit peuple avide de haine
Il leur faut un coupable pour assouvir leur faim
L’homme est innocent
Mais peu s’en émeuvent
Dans un lourd silence tombe la sentence
C’est un malheureux que l’on pend
Il faut bien un coupable
Souvent ce n’est pas celui qu’il faut
Mais justice fut rendue,
Et l’honneur de la cours fut sauf
Proverbes et citations du monde
Papa, quel est le sot ? - Celui qui ne se connaît pas soi-même (proverbe arabe).
Eloge à la nuit
Que vais-je faire,je ne sais plus vraiment ! Le temps manque, l'inspiration s'enfuie à tire d'aile. D'ailleurs elle ne me demande pas mon avis, à mon grand désespoir dirais-je ! Qui puis-je, rien Hélas ! On ne peut lutter contre son destin, c'est lui qui décide de nos existences.
C'est la nuit, quand tout est calme, quand le monde s'assoupit quand les consciences s'éteignent enfin, alors je suis en paix. Les images vont et viennent, les mots se pressent à la porte de mon imagination.
La nuit, le mouvement se fige, plus rien ne bouge le temps est suspendu au dessus de l’abîme noir. Rien n’est plus pareil, les ombres et les lumières jouent à cache cache sans qu’il n’y ai un véritable gagnant au bout du compte. Mais ce n’est pas vraiment important, l’essentiel c’est d’écrire le roman de toute une vie, c’est finir en apothéose, c’est connaître un moment de gloire même fugace.
La nuit fait place à l’utopie, au rêve, à l’instant magique où je ferme les yeux et laisse faire mon imaginaire. Là tout est possible, tout est facile les mots se bousculent et s’alignent d’une manière différente sans que j’intervienne d’aucune façon. Qu’importe j’aime ce moment, je me sens libre, parce que je suis libre, allégé de la lourdeur de la journée, empêtré dans les vicissitudes routinières qui me font penser à autre chose de plus concret, de plus matériel parce qu’il faut vivre chaque jour qui passe.
Voilà pourquoi j’aime ce moment, quand on est seul, quand plus personne vient dicter nos faits et gestes, quand on est débarrassé de l’œil indiscret, inquisitoire de ceux qui nous entourent, qui ne nous laissent guère de répit, qui aurais-je tendance à dire, nous vampirisent parce qu’ils sont incapables de penser et d’agir par eux même. Alors vous subissez ces instants tant bien que mal en languissant que cette fichue journée se termine afin de regagner votre havre de paix.
Là je suis tranquille, quand je rentre chez-moi et que je ferme ma porte en laissant dehors le bruit et les cris. Là devant mon écran, la télé en sourdine qui me tient compagnie, un livre sur le bord du bureau rien ne me manque vraiment, je trouve mon équilibre et sans être tout à fait égoïste je suis bien, je suis en paix. La fatigue me gagne, l’esprit en repos je me couche, mes yeux se ferment, ma conscience sombre dans un sommeille profond où j’oublie ce monde et ses tracas, ses ennuis quotidiens, ses malheureux journaliers. J’ignore où je vais et ce que je fais, j’ignore qui je rencontre et qui je deviens dans ces moments là.
Le matin survient, l’espoir renaît, la vie est là belle, intransigeante, répétitive où le hasard se mélange à la certitude. Car rien n’est définitif, tout peut subvenir à n’importe quel moment, et comme nul ne peut dire de ce que demain sera ne préjugeons de rien, vivons simplement avec ce que la vie nous apporte. Pour conclure je dirais qu’il ne faut jamais désespérer car on ne sait jamais de quoi demain sera fait !
Le rêveur impénitent
Etre ou ne pas Etre....
Celui que tu es,
ni plus, ni moins,
mais Sois Celui-là
Peter Altenberg
Denis Lehane

Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé "Shutter Island" se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. Avec Shutter Island, Dennis Lehane est au sommet de son art.
http://www.shutterisland.com/intl/fr/main/#/home
L'olympe des infortunes
![]() |
http://www.yasmina-khadra.com/
Il récidive avec un nouveau roman que je n'ai pas encore lu mais donc je pense devoir me procurer prochainement "l'Olympe des infortune"
La sainte et le pêcheur
Le voila ivre de vin trop bu
Le regard troublé et la démarche vacillante
Mains tremblantes et mémoire altérée
Le voilà hagard tombant dans le ru
Il est resté là où il est tombé
Sa mie est là au regard courroucé
Mais avec tendresse l’aide à se relever
En le sermonnant chemin faisant
Honte et dépit
Colère et chagrin
Solitude et désespoir
Leur monde est ainsi fait
Dans la tourmente de leur quotidien misérable
Une parole donnée n’est point reprise
Les voies du seigneur ne sont-elles pas impénétrable
Car celui qui aime choisit.
Arturo Perez-Reverte

C’est un des plus beaux exemples des oeuvres de l’École flamande, peint en 1471 par Pieter Van Huys. On y voit deux chevaliers jouant aux échecs, avec à l’arrière-plan une fenêtre en ogive ouverte sur un paysage, devant laquelle une femme est plongée dans un livre. Le plus curieux, c’est ce que révèlent les rayons X lors d’une restauration du tableau, une inscription cachée sous le vernis : qui a tué le chevalier ? Élucider un meurtre commis cinq siècles plus tôt peut être un jeu amusant, mais si la partie d’échecs n’était pas terminée ? Et si le tableau semblait capable de susciter aujourd’hui encore de nouvelles morts violentes ? L’histoire de la peinture parfaitement évoquée, la logique mathématique des échecs pour intriguer le lecteur et un suspense bien contemporain réunis en un seul bouquet, pour offrir tous les plaisirs du roman policier à la fois. Un véritable modèle du genre.
J'ai aussi aimé celui là. Il n'y a pas de fausses notes, c'est bien écrit, c'est comme une partition où tout est parfaitement calculé

Le prêtre Lorenzo Quart est chargé par le Vatican d'enquêter sur des crimes commis à Séville, dans une petite église qui suscite semble-t-il passions et convoitises. Bravant ses supérieurs, il mettra tout en œuvre pour découvrir la clé de ces meurtres énigmatiques. Un magnifique roman d'aventures.
Et pour finir la série, encore que celui là je ne l'ai pas lu, "le club DUMAS"

A-t-on réellement découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires ? Et quel rapport y a-t-il entre le chef-d'oeuvre de Dumas et ces Neuf Portes du royaume des ombres, livre diabolique dont l'auteur fut brûlé l'année même de la mort de D'Artagnan ?
Telles sont les questions auxquelles Corso, chercheur de livres rares pour collectionneurs fortunés, tente de répondre en butant sur des cadavres, de Tolède à Cintra, puis chez les bouquinistes de Paris et au bord de la Loire, suivi par d'étranges sosies de Milady ou de Rochefort...
Comme il l'a fait avec Le Tableau du maître flamand, Grand Prix de Littérature policière 1993, Arturo Pérez-Reverte nous entraîne ici, avec une érudition et un brio qui laissent pantois, dans une aventure où la réalité semble n'être qu'une des versions possibles de la fiction.
Jean DIWO
