Olympia Albert
Gentle13
L'auteur
“Olympia Alberti n’est pas un pseudonyme.
De même mes livres n’empruntent à la fiction que les silences de la pudeur : l’écriture c’est ma vie.
célébrant par excès de gravité, je suis à la fois passionnée et détachée, ayant égal bonheur à exprimer qu’à suggérer, pour faire naître en l’autre l’instant de la beauté.”
Une vingtaine de livres publiés (romans, poèmes, essais, nouvelles, livres d’art).
Traductions en chinois, en grec, en espagnol.
Bibliographie
Romans
Un jasmin ivre, Prix des Créateurs, (Albin Michel, 1982)
Une mémoire de santal, (Albin Michel, 1983)
La Dévorade, Prix George Sand, (Albin Michel, 1985)
Rive de bronze, rive de perle, (Actes Sud, 1989)
La Sarabande, (Le Rocher, 1991)
13, rue Saltalamacchia, collectif, (Le Ricochet, 1997)
Les enfants reviendront après l’Épiphanie, (Le Verger éditeur, 2002)
Nouvelles
Le Noyau de safou, (Albin Michel, 1987)
Promenade des Anglais, (Melis, 2001)
Poèmes
L’Amour palimpseste, suivi de La Dernière lettre, (Albin Michel, 1982)Cœur rhapsodie, cœur absolu, suivi de Requiem, (Albin Michel, 1985)
Croire vivre
Olympia Alberti
Propos du livre
“Croire vivre” est né d’un instant de dialogue avec une fervente amie, Denise Gaillard – amie à qui ces pages sont d’évidence dédiées. Je disais ma conviction que l’amour ne finit pas avec la limite des expériences que nous en connaissons, qu’il s’infinit à travers notre conscience, et l’ouverture que nous voulons bien lui accorder. En ce sens, il y a la Parole, et les mots. Je ne sais pas encore pourquoi je pense, et pas seulement avec ma tête, que la source n’est pas la même pour les deux instances, pas plus que la tessiture : c’est une affaire de densité, d’intensité, de profondeur. D’où l’écoute silencieuse du vent, des forêts, et de la lente et irrépressible montée des sèves. L’amie me dit alors d’écrire ce silence intérieur qui vit à demeure comme un chant.
Extrait
On n’en finit pas avec l’amour.
Propos du livre L’amour s’adresse en elle à cette grâce, ardente, qui fait réponse, de la flamme à la nuit. Histoire d’une rencontre, d’une passion et de ses sublimes tourmentes… “ L’or s’embellit constamment des blessures que lui inflige l’Orfèvre ”. Oui, l’amour est ici porté par une parole entière, nue et comblée de sa soif.Ce texte, dans sa brièveté, avec sa justesse de ton, propose une réflexion très percutante sur le désir et ses variations. Érotisme, émotion, sensibilité et densité des images sont ici au service d’une mise en perspective spirituelle de la passion amoureuse Ma vie n’est faite que d’amour.
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