1998
Il est arrivé par un matin d’hivers dans une ville qu’il ne connaissait pas. Mais pourquoi, c’est la question qu’il n’arrête pas de poser, même si en lui, tapi au fond de sa conscience il avait la réponse : Il avait été trop curieux et n’avait pas fréquenté les bonnes personnes ni les endroits appropriés à sa condition physique. Il se retrouve devant la porte de sa nouvelle demeure, oh pas quelque chose de luxueux mais seulement confortable pour échapper à la meute…Il est fatigué et transpirant, il a besoin d’une bonne douche et d’un bon repas après on verra se dit-il. En fin de soirée après s’être restauré, il alla se coucher, peine perdue le sommeil le fuyait, des visages apparaissaient, des lieux, des noms, tout cela ne présagé rien de bon. Ses rêves allaient le hanter…….Il avait mis un pied dans l’engrenage infernal de la nuit.
1998
C’est l’été au bord de la riviera, chaleur étouffante, l’alcool coule à flot et les filles déambulent ça et là au bord de la piscine de la magnifique villa qui surplombe la ville, la musique tonitruante empêche toute conversation mais permet les rencontres lascives dans les sombres alcôves, qu’hélas il n’aurait jamais du faire, mais à sa décharge comme aurait il pu le savoir ? La superbe femme qu’il tenait enlacé était elle vraiment ce qu’il croyait ? A en juger sa tête, je crois qu’il l’ignorait et c’est mieux ainsi ! Il se rapprocha d’elle pour l’embrasser, elle passa ses bras autour de son cou ses yeux était d’un bleu magnétique, puis il sentit une toute petite brûlure à la base de sa nuque.. et plus rien. La soirée tira à sa fin les gens présent partirent les uns après les autres sauf un ! Il avait littéralement disparut comme s’il n’avait jamais existé…
Quand il ouvrit les yeux il était allongé parterre, la salle était décorée de manière étrange comme s’il avait changé d’époque, elle éclairée par trois chandeliers à six branches. Au centre de la pièce était posé un imposant pupitre sur lequel reposé un gros manuscrit relié, piqué par la curiosité il s’en approche et lit ce qu’il y avait d’écrit. Du latin s’étonna-t-il ! Ce qu’il lisait se traduisait automatiquement dans sa tête, il comprenait ce qu’il lisait, lui qui n’avait jamais appris cette langue là, il lut à haute (Et là tenez-vous : « Je suis dans ta vie, je suis ta main et ta conscience »lEncore cette phrase là ! le texte continuait de plus belle, "4 sont passé reste1 et le cercle serait clos") Qu’est-ce que ce charabia c’est une mauvaise plaisanterie pensa-t-il ! En face du pupitre, caché derrière une lourde tenture il distingua une porte, là encore il fonça tête baissé, il l’ouvrit…