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  le blog anthologie

Les amis secrets ou l’aventure sacrée des arts

31 Mars 2007 , Rédigé par gentle Publié dans #anthologie

Une découverte pour moi ce matin, à l'heure où j'écris cet article, je suis enchanté par ce que je viens de lire " Les amis secrets" me donne encore et toujours cette envie irrépréssible de me jeter à corps perdu dans la lecture d'un bon roman. Lire et écrire encore et toujours jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à l'épuissement quand mes mains ne pourront plus taper sur ce clavier, quand mes yeux n'auront plus la force de parcourir les pages d'un livre ou d'un magazine alors je m'endormirais pour toujours ravi d'avoir vécu cette vie entouré par les poètes du monde qui m'auront bercer par leur prose et par leur facilité à me transporter dans des univers que je ne connaissais pas mais que je découvrais peu à peu, je m'élancais à pas feutrés dans les couloirs magiques de la poésie où depuis je suis resté pour mon plus grand plaisir. Je vous invite donc au voyage
Amicalement
Armando





Voici un petit livre (dont les éditions José Corti ont toujours eu le secret) qui nous parle du règne éternel de l’écriture sous presque toutes ses formes.
Marc Blanchet : Les amis secrets
Marc Blanchet : Les amis secrets
José Corti,
Comment peut-on réellement, profondément, passionnément, parler de poésie si l’on n’a pas brûlé son âme au grand feu de l’indicible ?

Marc Blanchet est avant tout un poète qui, au fil des pages sait par le truchement d’une prose inventive, sensible, toujours à la lisière du poème, nous entretenir de cette princesse du verbe.... Source même de toute éternité.

Pour donner un titre à son ouvrage aussi vaste que le cœur, il s’est souvenu de Pétrarque, qui nommait les auteurs anciens grecs et latins qu’il admirait le plus : "les amis secrets".

Nous entrons donc toujours plus avant, dans l’univers artistique et secret de l’auteur. Nous sommes au cœur même de sa pensée et nous découvrons un monde où règne la poésie mais où la musique est loin d’être absente. M arc Blanchet nous fait découvrir des couloirs inconnus qui relie l’écriture musicale aux vers qui constituent le chant même de l’âme.

Le lecteur comprend alors qu’il n’existe aucune frontière entre les arts. Peinture, sculpture, musique ou poésie, ce sont là les enfants d’un même lit.

Nous découvrons de grands maîtres disparus mais aussi des contemporains qui font de cet ouvrage le carrefour des arts.

Chaque page agit comme une rencontre qui pénètre notre chair et notre esprit mêlant images et rythmes comme une lumière qui pousserait toujours plus loin nos derniers repères. La découverte est chaque fois synonyme de surprise, tant le pouvoir des mots est rendu à sa puissance première.

L’auteur nous donne envie de connaître ces artistes dont il nous brosse en quelques pages le portrait saisissant.

Dès les premières lignes, le lecteur cède au charme de la promenade. Il devient impossible de renfermer le livre sans l’avoir lu tout entier et la liste est impressionnante des noms et œuvres que l’on a notés au passage.

Cédez sans résistance à cette aventure poétique où vous puiserez les forces vitales de l’univers qui offrent à l’homme la première image du monde.

Marc Blanchet, Les amis secrets, José Corti -

Pour entrer dans la poésie de Marc Blanchet , on lira ses deux derniers recueils (dont je vous parlerai le mois prochain) Cheval blanc aux Editions Virgile et Meurtrières, Atelier la Feugraie.

Extraits

""Ne coupez pas le cordon qui relie le corps à l’enfant du rêve,/ le cordon astral à l’enfant aldébaran, ne coupez/pas le sang, l’or." Ces vers au début d’un poème de "Science ultime" du portugais Herberto Helder ont les vertus de la grande œuvre qui tient en une page : donner par le verbe une ouverture proprement musicale, créer un état de conscience que l’on peut appliquer en échelle sur notre chair, allant du périssable qui nous engendre au corps astral qui nous accompagne, peut-être, éternellement. Helder ne cherche pas à bâtir : il révèle. Prodiges et infini sont sa langue. A la différence d’Artaud - une œuvre du corps en voix de tête - Helder découvre dans le désespoir amoureux des vertus guérissantes. Ses livres sont d’incessantes noces. Ces vers cités sont à l’image de l’œuvre, un métal précieux forgé sur l’enclume. Le coup de marteau doit toujours être l’ époux de la lumière."

Victor Varjac
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V
bonsoir,suite à un com de votre part je tombe sur ce site...Que je ne connais pas...Et sur lequel je semble etre venu..Puisqu'il s'agit d'une reponse....Auriez nous déjà converser ensemble?Si c'est le cas, mille excuses de ne pas parvenir à vous remettre.Et amitiés egalementvirgine
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~
A noter sur la liste...<br /> Bon WE<br />
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C
Hier soir grosse galère pour ouvrir les blogs et mettre un com , et puisque j\\\'avais du monde à diner , j\\\'ai abandonné ! mais je me rattraperai cette semaine : je suis en vacances!!! gros bisous et bon samedi , christel<br /> nb: sur http://toutsurbarrueco.over-blog.com le concours est encore ouvert jusqu\\\'à ce soir pour ceux qui ont envie de s\\\'amuser ! comme Sido !!!
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