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  le blog anthologie

La nuit surgit

16 Novembre 2007 , Rédigé par gentle13 Publié dans #texte perso


Soudain :

Voilà que surgit au détour d’une rue sombre une ombre maléfique qui de part son aspect repoussant même les animaux errant s’enfuient apeurés mais la forme n’en a cure elle poursuit son chemin sans prête attention à ce qu’il l’entoure. La nuit tombe tout doucement les lumières de la ville s’éteignent une a une pour laisser place à la nuit à l’angoisse et à la peur. Une peur irraisonnée, surnaturelle qui vous glace les os, une peur dont on ne connaît pas l’origine mais qui est tangible, palpable qui envahit chaque rue, chaque quartier de la ville qui s’insinue subrepticement dans les consciences. Rien ne sera plus jamais comme avant, pas de chemin de retour, le monde bascule sans qu’on puisse rien n’y changer et cela ne fait que commencer…

Un beau matin, alors que rien ne laissait prévoir ce qui allait arriver, il arriva sans cria gare et venant de nulle part comme s’il franchissait une porte. Une porte ? Oui ! Mais est-elle là avant ? Aux dire des anciens il n’y a jamais eu ni porte ni ouverture quelconque de côté ci, comment cela se fait-il ! Cela reste un mystère elle est apparue soudainement comme si l’espace se déchirait d’un seul coup donnant sur un espace inconnu et un temps différent du nôtre et puis plus rien tout redevient normal… quoique pas tout à fait. Le mal est là bien en place. Notre monde se modifie, le passé s’efface le présent se dissout et le futur n’existe plus, le mal agit en altérant les consciences humaines de manière irréversible.

Le matin suivant alors que la ville dort encore plongé dans les brumes matinales, un silence étrange se fait ressentir comme un présage néfaste, de quel danger est-il l’annonciateur ? Un silence anormal, un silence qui fait vous glace le sang comme si la ville était emprisonnée dans un bulle, dans un sas étanche où rien ne filtre, un silence privé d’air que l’écho en disparaît, un silence à la figure étrange aux yeux exigus, froid, pénétrant qui sonde votre âme avec un sourire sardonique et qui semble vous dire votre heure est proche. Vous avez alors le sentiment d’être seul au monde, d’être isolés coincés dans cette ville où les issues semblent bouchées par des murs invisibles, le moindre petit interstice colmaté par une pâte elle aussi invisible et pourtant l’air n’est pas raréfié. Ce n’est pas pour calmer votre peur bien au contraire cela l’intensifie, la décuple mais cependant vous êtes impuissant face à « ça ».

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R
Le bisous du soir, Bon dimanche ....................Rose
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T
Bon week-end.
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kikou Paul, merci de ta réponse et laisse tranquillement l'inspiration te visiter. bon samedi bien froid mais qui a été très ensoleillé, bisous
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R
 Vraiment très beau texte sur la peur dans la nuit, la nuit il suffit un craquement des feuilles sous nos pieds ou tout simplement devant nous le reflet de note ombre, et la peur s’installe en nous des frissons passe dans notre corps… bon samedi Bisous ………….Rose   
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quelle est l'horreur qui plane dans ton récit, y a t-il encore une âme pure et innocente dans ce monde pour lutter contre ça, car j'ai bien l'impression la véritable horreur n'est pas encore là.un instant de calme je passe répondre au coms.ça y est je viens de finir les plans, maintenant il faut mettre à nu la chambre, construire le placard, cela va être du boulot, mais après cela va nous plaire.bisous.
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