Inspiration
Maintenir un blog en vie n’est pas une mince affaire, je me rends compte chaque jours qui passe, pour le rendre attractif. Il faut toujours trouver quelque chose de nouveau et d’accrocheur : Un texte, une image, un livre une poésie peu importe je dirais mais quelque chose qui parle au lecteur et l’incite à revenir encore et toujours et là je sens un malaise un vide je m’essouffle et perd du terrain, j’ai peur de lâcher prise et d’abandonner cette aventure qui m’a tant passionné parce que cela m’a permis de vous connaître à toutes et à tous. Un blog avant tout est un espace d’échange, un lieu de convivialité où chacun de nous aime à venir se détendre, apprendre, découvrir où chacun de nous aime à donner son avis sur un article, un livre, un dessin etc.
En panne d'inspiration, le vague à l'âme me saisi et me jette à terre telle une marionnette de chiffon. Je ne peux lutter contre cette attraction au désespoir qui me gagne sans que j'en connaisse la cause mais je lutte pieds et poings contre cette gangrène qui veut me faire plier pour m'assujettir et me déposséder de mon âme poétique. Je sortirais vainqueur de cette bataille car je me refuse à abdiquer devant la fatalité, je ne sombrerais pas dans l'oublie sans combattre (la phrase n’est pas de moi-même mais tiré d’un film que j’ai bien aimé : (Indépendance day) même s'il y a des destins auxquels on ne peut échapper. Et le mien me semble t il c’est l’anonymat un endroit clos, sombre et froid, dans lequel je suis enfermé et dont je ne puis en sortir. Les mots dans ma tête vont et viennent on se tournent autour sans jamais se trouver, tantôt ennemis tantôt amis un jours ils m’assaillent un jour ils me fuient mais ils sont là tapis dans un coin de ma conscience attendant un déclic quelconque pour jaillir comme un djinn trop longtemps comprimé dans sa bouteille et se mettre à la disposition de son maître.
Peut être que ce texte vous paraîtra absurde peut être pas mais je pense chaque mot que j’écris et chaque mot est pesé à l’aune de ma conscience il est décortiqué marqué au fer rouge débarrassé de tout sentiment d’inutilité pour révéler sa vraie nature car les mots ont une âme ils vivent et meurent selon si on les emploient ou pas. Les mots ne sont pas tendres quand ils sont justes. Une bouteille à la mer qui parcourt l’océan des mots pour arriver jusqu’à vous et toucher votre âme.
Le temps des mots est révolu si l'action ne lui emboîte pas le pas
La vie est là devant nous belle, ardente et désirable, commettons le pêché d'y croquer comme Eve l'a fait dans la pomme.
Ne nous résignons pas, nous sommes les artisans de notre vie, de notre bonheur ou malheur selon les choix que nous faisons et chaque pas vers la connaissance de nous même nous approche de la victoire finale : Etre détaché des valeurs matérielles qui corromps notre esprits et nous lie au monde infernal du matérialisme.
Ne perdons pas le sens des réalités et des priorités l’essentiel dans la vie c’est l’être et non la matière qui ne doit servir que de moyen et non de fin en soi : La matière en question c’est l’argent ce fléau qui empoissonne notre existence quand on n’en manque et nous pousse à l’excentricité quand on n’en à trop.
Juste milieu ou te situe tu ?
Nul et partout, ici comme ailleurs à toi de me trouver, je ne vais pas non plus te mâcher tout le travail ! Répondit il d’un ton détaché et sans aménité, le ton froid et dur comme les trottoirs de nos villes ou dorment et meurent nombre d’entre nous. Est coupable celui qui commet comme celui qui subit ; La vie est une arène où l’homme combat l’homme gladiateurs des temps modernes où la passion laisse la place à l’argent.
Vanité des vanités tout n’est que vanité.