La belle et le rustre
Dans le sous-bois l’ombre qui plane
Envahi l’espace
Papillon contre libellule
Battement d’ailes
Léger bruissement, frôlement imperceptible
Le ru suit son cours sans émouvoir
Sous l’effet de la brise
Les jonquilles se courbent et se redressent
Elles tendent leurs longues tiges pour flirter avec le soleil
L’ivresse du printemps
Grise les belles colombes
L’ardent passionné part butiner la blanche corolle
S’enivrer du doux nectar
N’est pas du goût de la belle colombe
Qui avec grâce referme sa corolle
Pauvre ardent passionné
Qui tête basse s’avoue vécu
Le faible n’est pas toujours celui qu’on croit
De sa mésaventure leçon il en tirera
On peut accéder à la corolle
Que si la douce colombe le permet
L’oiseau migrant
Au-dessus des cimes il vole
L’auguste oiseau aux ailes déployées
Majestueux il plane au-dessus du monde
Il voyage d’un bout à l’autre de la planète
Quel constat peut-il faire de ce qu’il voit ?
Quelle interprétation peut-il en tirer ?
Passe les jours, passe les nuits.
S’il pouvait parler et écrire, il en aurait des histoires à raconter.
Dans son univers tout est différent,
Aucune vengeance mais un besoin instinctif de survie.
Au-dessus des cimes il vole
L’auguste oiseau aux ailes déployées,
Soumis à un ordre invisible,
Continue sa route vers des horizons plus cléments
Je voudrais être comme lui et le suivre dans sa course à travers le monde, voyagé au rythme des saisons
Car sans questions se poser
Vivre sa vie d’oiseau lui suffit
Mais voilà je suis homme
Avec mes doutes et mes craintes
Soumis aux contraintes existentielles
Je me plie aux contraintes matérielles.
De loin en loin je suis le vol des oiseaux migrants
Je ferme les yeux un instant
Et je suis parmi eux
Voyageant côte à côte dans un ciel limpide.
Dans un ciel d’azur
Sans limite pour nos yeux
Eblouis par la beauté du monde
Mais anéantis par la bêtise humaine.
Et l’oiseau alors me dit :
2000 ans ont passés et qu’avait vous appris ?
Sans voix suis-je resté !
Qu’aurais-je pu lui répondre sinon
RIEN…
Certitude vs incertitude
Les rêves sont les souvenirs d’une autre vie
Vie qu’on vit ou qu’on rêve, le choix s’impose à chacun d’entre nous ?
Je ne crois pas, on fait avec ce que la nature nous a légué.
Là non plus je ne suis pas sûr !
Mais de quoi es-tu sûr alors ?
EN FAIT DE PAS GRAND-CHOSE, sauf de mon incertitude.
L’évidence est parfois trompeuse mais… En anglais « evidence » veut dire preuve.
L’homme est ce qu’il pense et pense ce qu’il est, il prouve par ces actions ou ses paroles ce qu’il est ou ce qu’il croit être car souvent on cache sa vrai nature derrière un tas d’artifice.
Mais, ce n’est qu’un leurre, car le seul qu’on trompe c’est soi-même, ou peut-être les autres pour un temps, le temps justement qu’ils s’en rendent compte. Ceux qui mentent sont coincés entre le mensonge est la vérité, c’est une passerelle qu’ils traversent quand la situation tourne à leur désavantage. Ils n’hésitent pas à travestir la vérité pour qu’elle cadre avec la leur. Mais ça ne reste qu’un mensonge.
Voilà j’ai dit !
Maintenant ceux qui liront ceci se feront leur propre idée, chacun interprétera à sa manière… Sans préjuger.
Le monde à l'envers
Ce sont des phrases que je glane de ci de là comme des fleurs des champs. D’ailleurs l’une d’elle dit ceci et qui me corresponds assez bien, du moins j’aime à le croire : La lune est la confidente de l’homme solitaire.
D’aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours eus dans la tête ces petites phrases qui flottent comme un parfum enivrant. C’est comme ça je n’y peux rien ça traverse mon esprit comme un météore le ciel nocturne. Soit je les retiens soit elles disparaissent sans laisser de traces.
C’est dans l’ivresse des mots que je me noie, quand l’angoisse m’étreint j’écris, alors les mots s’envolent à tire d’aile est se perdent dans un monde onirique où ma pensée s’égare. Jeu de mot et jeu de verbe se conjugue à tous les sens qui, comme une partition musicale n’a de sens que si elle est lue dans le bon ordre.
La peur tue l’esprit, la peur c’est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. C’est par ma seule volonté que mon esprit se meut, en voilà une autre, mais que fait-elle ici ? Elle n’a pas lieu d’être dans ce contexte mais le fait est qu’elle s’y trouve. Il doit bien y avoir une raison particulière mais pour l’instant je ne le sais pas encore.
Le temps viendra où les mots trouveront un écho au son de ma voix et trouveront grâce auprès de ma conscience. Les mots sont comme des entités auxquels nous sommes confrontés et avec lesquels nous devons soit nous défendre soit nous entendre.
De l’incertitude est née la souffrance et le doute : Pour certains ne pas savoir est une souffrance pour d’autres une sorte d’indifférence ou d’égoïsme, on feint d’ignorer pour ne pas être concerné.
Créer le doute facilite la persuasion : Faire douter quelqu’un et il devient perméable à la suggestion.
Voilà j'y suis, la porte s'ouvre sur un un univers que je ne connais pas, un univers qui se déroule à l'envers de la vieillesse à la enfance, de la mort à la naissance
Mais qu'est-ce donc que ceci ?
Je n'en sais fichtre rien ! C'est inconcevable, mais le fait est là sous nos yeux, on ne peut hélas qu'en subir les conséquences sans pouvoir y changer quelque chose
Et c'est tout, ça s'arrête là ?
Ben oui, ni toi ni moi pouvons endiguer ce processus, quel paradoxe n'est-il pas, vieillir avant de naître....
Le dialogue du moineau
Sur arbre touffu il s’est posé, sur une branche isolé, le voilà qui sifflote. Un air triste et mélodieux.
Sur une autre branche, un sifflement lui parvient : Pourquoi es tu triste petit moineau ?
Ma douce m’a quitté répondit il !
Que veux-tu ainsi va la vie et ce n’est pas non plus un drame !
Parlez pour vous répondit le petit moineau en colère, moi je suis jeune et amoureux, je voulais fonder ma famille avec elle !
Alors sous prétexte que moi je suis plus vieux que toi, je n’ai plus qu’à mourir. Tu sais la vie et l’espoir appartienne à tout le monde il n’y a pas d’âge pour ça !!!
Tu as l’orgueil de la jeunesse qui t’habite
Et vous la sagesse qui vous étreint. Vous êtes prisonnier du conformisme et de l’éducation. Vous campez sur vos positions en étant sûr de votre fait. Avec vous c’est toujours pareil vous croyez tout savoir.
L’agressivité ne te mènera à rien petit moineau
Pas plus que vous la condescendance répondit il du tac au tac.
Tu as raison petit moineau : Mon grand âge n’exclu pas la politesse
Pas plus que le mien ne doit exclure le respect à mes ainés
En tout cas nous avons acquis une certitude !
Laquelle demanda le moineau étonné
Que la vieillesse n’est pas forcement sagesse ni la jeunesse forcement idiote et frivole. Il y a de la raison à tout âge. L’apprentissage mène à l’expérience et le temps est une denrée précieuse qui m’échappe, la vieillesse est une lente dérive à laquelle on ne peut échapper. On devient un frêle esquif balloté par les courants qu’on traverse.
Laissez donc le petit moineau vous servir de béquille.
Tu es gentil mon ami mais tu as ta douce à rattraper, le temps n’est pas extensible et l’amour vaut bien qu’on ferme son bec de temps en temps…
L'inferno
J’ai vu le temps s’écouler comme une fuite d’eau, se vider de sa substance et devenir pâle comme un petit matin d’hiver. La neige tombait dru, la ville était revêtue d’un épais manteau blanc, comme un isolant où les bruits sont étouffés. Il y régnait un étrange silence.
La ville s’éveilla de sa torpeur, la nuit fut froide et lugubre, le boulanger est à pieds d’œuvre le pain est prêt à être enfourné…Quand soudain la lumière s’éteint, plongé dans le noir, il entend un cri qui lui glace les veines et pris par une peur irrépressible il courre vers la sortie…
Les ombres rodent à la faveur de la nuit en trainant avec elle son cortège de malheur. Qui sont-elles? Que veulent-elles ?
Elles se cachent de la lumière, furtives et silencieuses, elles attendent le moment propice pour fondre sur leurs proies, celles qui naïve prennent le jour pour la nuit.
Quelque mois plus tard on retrouva le boulanger errant dans le bois environnant la ville ne sachant pas ce qui s’était passé et qui il était, cette sombre histoire c’est passé il y quelque temps déjà. Elle à fait coulé beaucoup d’encre mais le mystère reste entier !!!
Que s’est-il passé ce jour là ?
Nul ne le sait vraiment
Et nul ne le saura sans doute jamais
Tous les témoins de la scène ont perdus la raison
Pour les autres la peur les a fait fuir vers un ailleurs plus propice quoique dérisoire… Que transporte-t-ils dans leur bagages, peut-on échapper aux ombres ?
Non !!! On ne le peut pas, surtout quand c’est la sienne qui se détache comme la peau d’un serpent qui mue. Une armée hétéroclite faite d’ombre qui déambule et erre à travers le bourg.
Et si les ombres représentaient leurs propres folies !
Folie contagieuse, comme un virus qui se propage et sème la désolation. L’ailleurs est alors compromis.
Au fait le bourg s’appelait « l’inferno »
L'homme ce prédateur...
J’ai vu le chaos sous toutes ses formes, j’ai vu l’espoir sous toutes ses coutures, j’ai vu la vérité se déformer par le poids du mensonge tel le fer qui se tord sous l’effet de la chaleur. Je sais que rien n’arrive jamais par hasard et qu’il y a une raison à tout mais hélas je ne l’ai pas encore découverte !
Dans tout désordre il y a un ordre prédéfini.
J’ai vu la bêtise humaine à l’œuvre, j’ai vu les ombres noires déferler comme des vagues rugissantes et tout anéantir sur leur passage, j’ai vu la terre rougie par le sang des justes, j’ai vu la terre subir les assauts incessants des armes destructrices
Mais la mémoire est sélective elle ne retient que ce qui l’intéresse.
J’ai vu le ciel s’assombrir comme les signes avant-coureur d’un funeste présage, un bouleversement climatique ou géologique, je pense simplement, comme certains d’ailleurs, que la terre est un organisme vivant est qu’en tant que tel elle se rebelle de temps à autre et régule la vie à sa manière.
Cependant l’homme à tort d’être sourd aux messages voire menaces de Mère Nature : Tremblement de terre, volcan, tsunami, pluie diluvienne, irruptions. Mais qu’il n’oublie jamais il sera toujours impuissant face à elle et à son pouvoir destructeur aussi arrogant soit-il !!!
Bien entendu je ne lie pas ceci aux prévisions des MAYAS mais au simple bon sens parce que ces catastrophes se sont déjà produites par le passé et qu’elles se reproduiront inévitablement dans l’avenir et on ne pourra pas y échapper.
Soit l’homme est bête, et là c’est une injure à l’espèce animale et je m’en excuse auprès d’elle, il continue dans sa lancé, c’est à mon sens ce qu’il continuera à faire parce que telle est sa nature, soit il change réellement et inverse le processus afin de limiter les dégâts déjà bien avancés.
Jusqu’au jour où :
L’homme prendra conscience en son for intérieur, et rapidement, que la vie est le bien le plus précieux des dons qu’on nous a fait et que la terre comme la mer et l’espace ne sont pas des poubelles où l’on peut décharger tous nos déchets sans un jour en payer le prix fort. Et je pense que ce jour est arrivé…
Mais malgré tout l’espoir survivra, je veux croire en la Vie et en l’Amour universel.
L'ego c'est le cancer de l'homme
Fais taire ton égo te dis-je ?
Pourquoi ?
Parce que l’égo est source de conflit : L’orgueil, l’amour propre, la rancœur etc… sont créés par lui et génère la plupart des maladies dont l’homme souffre, ne souriez pas je vous vois de là… L’ego c’est le cancer de l’homme.
Fait le taire et affranchi toi de tes défauts en reconnaissant tes qualités et en t’acceptant tel que tu es et non comme les autres aimeraient que tu sois.
Ouvre ton cœur à la lumière
L’esprit est libre, il est intemporel.
J’ai vu les ombres se faufilées à travers l’histoire, j’ai vu le pêcheur se repentir bien trop tard, j’ai vu le sage ployé l’échine devant le bourreau. Ne vous fiez jamais aux apparences, ce que vous voyez n’est pas forcément ce qui est, l’œil ne voit que la surface des choses.
L’esprit lui voit au-delà de l’horizon, l’égo lui se limite à la matière grossière et périssable qu’est notre enveloppe charnelle aussi belle et parfaite soit elle.
Ouvre ton cœur à la lumière et tu verras ce que tes yeux n’ont pu et ne pourront voir ni ton ego concevoir. Ne laisse pas ton arrogance te pervertir.
Tremblez petits terriens bouffis d’orgueil et de jalousie, vous qui vous croyiez à l’abri derrière le rempart de la facilité et de l’aisance.
Beaucoup seront surpris, certains riront d’autres pleureront, aucun avoir ne les délivrera des chaînes auxquelles ils se sont liés.
Rappelez-vous, pour ceux qui savent, « le sermon de la montagne », tout comme ces marchands du temple où seul compte le profit, l’orage gronde il menace l’impie et le prévaricateur.
Alors, préparez-vous il est grand temps!!!
Le bonheur existe : Je l'ai rencontré
Rien de ce que j’ai vu ou dis ne pourra défaire ce qui est !
J’ai vu son visage, je ne pourrais plus l’oublier, le bonheur est une chose bien étrange. Moi, qui n’y croyais plus, il est venu frapper à ma porte.
Cachée derrière le voile et drapée dans un négligé qu’elle maintenait fermé avec une candeur de jeune fille qui découvre l’amour pour la première fois D’un pas léger elle s’avança vers moi, sourire aux lèvres, ses yeux semblaient m’adressé un message que j’eu du mal à déchiffrer. Etait-ce la réalité où le fruit de mon imagination ? Je ne saurais le dire mais une chose est sûre j’étais subjugué par ce sourire.
La timidité m’empêchait de réagir elle eut tôt fait de s’en rendre compte, elle prit ma main et m’entraîna à sa suite, je la suivais sans mot dire, je me laissais guider par cette femme que je ne connaissais pas
Je me réveillais le lendemain, elle avait disparu mais son parfum flottait encore dans l’air, je sentais encore sur ma peau ses caresses, ce n’était pas une illusion, je connu ce soir-là la félicité, cet Amour intense que je n’ai jamais connu auparavant, ce n’était plus l’union de deux êtres de chairs et de sangs mais la fusion de deux esprits.
Cela s’est passé il y a fort longtemps, il ne m’en reste que le souvenir.
La cathédrale de l'Amour
J’étais là devant l’antique cathédrale tombée en ruine, abandonnée par tous. Seuls les souvenirs hantaient encore les lieux. Alors, je fermais les yeux et là soudain elle revivait et resplendissait dans la lumière douce et dorée.
Un bref instant je revis cette cathédrale au temps de sa splendeur quand les fidèles se précipitaient pour écouter les sermons du vieux curé et surtout quand la musique jaillissait du grand orgue. Un son pur, cristallin s’élevé comme un souffle léger et puissant à la fois.
Mais hélas, la vision une fois disparue, ce n’était plus qu’un vaisseau fantôme issu d’un passé lointain et déserté. Malgré tout on sentait de temps à autre une sorte d’énergie qui circulait dans les traverses, un courant glacé vous enveloppez et vous transpercez en vous laissant une impression bizarre comme si quelqu’un était entrain de vous passer à travers.
Qu’est-ce donc que cela ?
Je ne sais pas,
Peut-être que l’empreinte énergétique d’un quelconque personnage qui a vécu là et qui a soit aimer soit souffert.
Mais qu’est ce qui la retient ici ?
Là encore je n’ai guère de réponse !
Peut-être que son âme, par cette souffrance ou cet amour perdu, est restée emprisonnée dans ce lieu et cherche à travers le temps et les souvenirs à revoir l’être aimé.
L’esprit qui est animé de vengeance de rancœur ou de colère ne trouvera pas le repos, il faut de son vivant bannir ces émotions et ces sentiments-là.
Pourquoi ?
Parce qu’avec l’Amour ce sont les seuls bagages que l’on mène avec soi lors du passage.
Quel passage ?
Celui qui conduit à ta naissance !
Tu parles aussi de la cathédrale de l’Amour, mais qu’est-ce donc ?
C’est le CŒUR, c’est ton âme, ton moi, ton être véritable.
La liberté authentique réside dans le détachement.