La solitude : Ma chère compagne !
Il y a longtemps que je n’ai plus rien écris, celui là est peut être le dernier. Une sorte d’écrit posthume, je n’ai plus le goût ni l’envie.
Le temps a passé, l’oublie s’est installé. Les mots m’ont fuient, ils ont désertés ma conscience dès lors le besoin ne s’en fait plus sentir il est donc moins présent par voie de conséquence.
L’âge étant là je ne peux me résoudre à m’accommoder de ce qui est et je préfère la compagnie de la solitude que de supporter ce que je ne peux aimer ni regarder. Je n’y peux rien c’est comme ça, ce n’est pas du snobisme loin de là. On ne peut ni forcer ni aller à l’encontre de sa nature : être authentique, être soi est à ce prix là.
Mais je comprends ceux qui ne supportent plus la solitude…Quels sont les couples qui restent ensemble uniquement par Amour ? Ils doivent se compter sur les doigts de la main !!! Les enfants et le manque d’argent (situation professionnelle), la peur de se retrouver seul font, je pense, que beaucoup de couple s’accommode d’une situation où ils ne sont pas forcément heureux.
Je ne peux aimer et apprécier que ce que je trouve beau, l’esthétisme étant subjectif, ce qui est moche pour l’un est beau pour l’autre et vice et versa…etc. La vie pour l’instant ne m’offrant plus d’alternative je préfère me murer dans le silence et la solitude, j’y trouve malgré tout un certain confort ; celui d’être confronté qu’à moi-même et pas subir les désagréments causés par une vie de couple qui bat de l’aile. Bien entendu on ne sait jamais à l’avance c’est l’expérience et la vie en commun qui émoussent ou renforcent les sentiments.
Cris, disputes, jalousie et compromis (j’en ai pas fait beaucoup je dois l’avouer) je n’en veux plus
Eve et la tentation
A l’automne de ma vie tu surgis enfin
pourquoi avoir mis tant de temps ?
j’ai attendu en vain
le retour du printemps !
M’importe peu le temps passé
c’est la vie qui est essentielle
celle que je vivrais près de toi
jusqu’au jour où…
Là bas caché derrière le voile du silence, je me réfugierais à l’ombre de ton corps pour vivre en paix et savourer ces derniers instants de bonheur tranquille avant que ne surgisse le crépuscule d’une vie bien remplie.
Remplie d’amour de rire et de joie
Où s’effacent les regrets et les remords
Où s’efface le cortège des pleurs et des craintes
Où s’effacera l’ombre de la mort
Là bas caché derrière le reflet d’un visage d’ange je contemple avec délice ce jardin d’éden ou tu m’apparais en Eve, la conscience en éveille prêt à toutes les tentations le temps d’un instant.
Instant propice, aux premières lueurs de l’aube printanière, jeunesse insouciante où l’âge n’est plus un fardeau mais une eau de jouvence pour rafraîchir mes vieux os.
Conquérir
C’est la nuit quand tout s’éteint
Quand l’homme s’endort
Libéré des affres du quotidien
Il oublie ce qu’il est
Il aime mais il souffre
Il souffre d’avoir perdu celle qu’il aime
Suspendu au bord l’abîme
La question semble posée
Que doit-il faire ?
S’avouer vaincu comme un soldat blessé
Où reprendre sa vie là où elle s’est arrêtée
S’affirmer et reconquérir
Rien n’est acquis, rien n’est vraiment perdu
Aimer c’est choisir
Les mots importent peu
Seul comptent les actes
Alors agissons encore et toujours !
Le temps est éphémère
L’amour est éternel
C’est le seul bagage qu’on emporte
Pour le grand voyage
Rêverie d’un pseudo écrivain
Il y a longtemps que je n’ai plus écrit
Je ne sais pas pourquoi
Mais je sais pour qui
Pour toi qui n’est plus qu’une ombre dans ma vie
Douce fleur tu embaumais ma vie
Tu lui donnais de l’éclat
J’adorais ton rire et ton sourire
Ton parfum vient encore troubler mon esprit
Mais je sais une chose à laquelle je me rattache, comme une bouée de sauvetage
Ballotté par les flots du regret
L’amour n’est pas mort
Veux-tu encore de moi ?
Rien ne pourra effacer ton visage de mon cœur
Je suis coupable du mal que je t’ai fais
Je suis descendu au plus profond de mon être
Privé de l’essence même de la vie
J’erre à travers la brume
Je suis face au silence
Je n’ai rien compris, je n’ai rien vu
Drapé dans mon égoïsme je n’ai fait que briser les chaînes qui nous unissaient
Et aujourd’hui encore trop fier
Je campe tel un imbécile sur mes positions
Il n’y a pas de retour possible
Pas de rédemption
J’ai pêché par orgueil
Et dans la solitude je noie mon chagrin
Je ne suis pas malheureux
Mais suis-je heureux ?
Je ne suis pas triste
Mais suis-je content pour autant ?
Je vis !
Du moins je le crois
On fait tous des choix et on pense que sur le moment se sont les bons mais dès fois on se trompe.
C’est ce qu’Antoine n’arrêtait pas de se répéter en relisant la lettre qu’il avait écrit à sa femme Laurence. Il l’avait laissé en évidence sur le guéridon de l’entrée pour être sûr qu’elle l’a trouverait en rentrant du travail. Il savait son geste empreint de lâcheté, il avait honte de lui. Le mépris est une lourde chaîne à porter, le remord un lourd boulet à traîner tel était le prix à payer et il le savait. Comme Sisyphe qui remonte son rocher et qui retombe une fois arriver en haut il est voué à faire la même chose sa vie durant.
Mais lui l’auteur sait qu’il a de la chance, il ne commettra pas la même erreur qu’Antoine car le passé sert d’avertissement et l’avenir est le garant des leçons à retenir. Il est conscient, lui le repus le bien heureux d’être aimé, que rien n’est acquis en ce bas monde et que le mérite en revient à ce qui ose dire et faire les mots et les gestes sans avoir honte de s’être livré, de s’être déshabillé le cœur et l’âme.
Mais ça Antoine ne sait pas le faire, n’a pas su le dire. Il sait qu’il sera juger à l’aune des ses fautes. A quoi bon le repentir il suffit de ne pas fauter… Mais hélas la chair est forte mais l’esprit est faible
Extrait de « Antoine où Rêverie d’un pseudo écrivain »
Amour et amitié
L’ombre qui chavire, la lumière qui s’installe
Plus rien n’a d’importance
De loin en loin l’écho de ta voix disparaît
Tu quittes enfin mon univers
Il faut tourner la page
Prendre un autre chemin
Changer de plume pour écrire une autre page
Oublier et ne rien faire d’autre qu’oublier
L’espoir c’est le temps qui vient
Le regret c’est le temps passé
Les remords c’est le temps oublié
Mais quoiqu’il arrive le monde continuera à tourner
On ne force pas le destin ; c’est lui qui s’impose à nous !
On ne force pas la chance ; elle est capricieuse !
Il faut laisser le temps faire son œuvre et vivre sans jamais désespérer. Au-delà du rivage il y a toujours une berge accueillante, une rive dorée où le rêve devient réalité et où les désirs se matérialisent
Mais… c’est que tout dépend de nous et des choix que l’on fait, il suffit de rester à sa place et de saisir ce qui est à notre porté : L’humilité c’est la voix de la sagesse, c’est l’écho de la sérénité, c’est le marchepied vers la plénitude de notre être.
Aimer c’est être aimé, donner c’est recevoir. Nous ne devrions jamais oublier des mots aussi simples mais hélas ils ne sont que trop souvent bafoués….
Gentle13
Aimer et vivre
Il n'y a rien qu'on puisse dire ou faire
Le temps permet l'oubli
Ni regret ni remord
Entre doute et certitude
Au delà du rivage de l'amour
sur les quais de ta vie
Mon cœur à fait naufrage.
Suis-je perdu pour autant ?
Que nenni !
Tes yeux et ton sourire
sont une lumière qui éclaire mon chemin.
Le chemin de la vie
sans embûche ni écueil
j'embarque pour une croisière sans retour
toi capitaine moi matelot
Je hisse bien haut les couleurs de notre amour
Rouge pour la passion
Blanc pour la fidélité
Vert pour l'espoir
Bleu pour la tendresse
Je laisse mon cœur dériver
entre tes bras je m'égare
sur ton sein je me repose
Dieu ! Que l'amour est doux.
gentle13
Marc Aurèle. Empereur et poète
Connaissez-vous Marc Aurèle, je suis sûre que pour la majorité d'entre vous c'est oui. Comme vous le savez il était un empereur romain qui vécu du 26 avril 120 au 9 avril 180 mais il était aussi un philosophe stoïcien. Il régna pendant 19 ans. A travers les liens ci dessous vous aurez toutes les information nécessaires pour en apprendre un peu plus sur l'homme et l'écrivain.
http://agora.qc.ca/dossiers/Marc-Aurele
Questions-réponses
D’abord à quelle question devez-vous répondre, moi je ne sais pas, mais vous en avez-vous seulement l’idée !
Avez-vous votre réponse?
On a tous des questions sans réponse, des interrogations qui nous gêne, des moments de doute où on doit choisir.
Non !!!
Tant pis, prenez votre temps…Car c’est de vous qu’il est question. Pour ma part j’ai répondu à mes interrogations enfin à certaine biens entendus…Car je pense qu’on n’aura jamais les réponses selon les choix qu’on a fait ou pas et on se dit ah ! Si j’avais su…J’aurais pu ou j’aurais du ! On peut toujours ergoter mais le fait est qu’on ne le saura jamais !!!
Donc,
De quoi avez-vous peur ? Que craigniez-vous ? Mais si ne vous mentez pas !!!
On a le temps qu’on se donne quand on est jeune et on a le temps qu’on a perdu quand on a vieilli. Les conséquences sont souvent importantes et elles influencent parfois notre avenir. On ne s’en rend pas compte sur le moment et quand on a prend conscience et il souvent trop tard.
Le plus difficile c’est l’inattendu, l’imprévisible, l’irrémédiable et l’inévitable : Nos actes nos pensées et notre parole sont ils toujours en accord, autrement dit, faisons-nous toujours ce que nous disons ou pensons ? Ne dit on pas que la parole fait l’homme.
Une dette doit toujours être honorée
Etre redevable c’est être dépendant
Celui qui ne veut rien devoir doit savoir vivre seul
Etre libre c’est se défaire de ses désirs et de ne plus être attaché à la roue de l’apparence. Faire semblant d’être ce n’est pas vivre sa vie c’est être assujetti à la vie des autres.
Aimer et être aimer
Des mots, des phrases, des idées.
Etre le mot ou celui qui dicte le mot ?
Entre le mot et la phrase toute une conjugaison se décline
Féminin ou masculin
Singulier ou pluriel
Lire et écrire
C’est aimer le verbe
C’et aimer la femme qui le cite
C’est lire en elle la passion qui l’anime
Les mots les phrases tout un programme
On se délecte, on se déchire on s’aime
Les mots à couvert, les mots découverts
Les mots d’amours les mots de haines
Il y a longtemps déjà,
Que j’ai découvert ce rythme de vie
Cette étincelle qui anime mes nuits sans sommeil
Du livre à l’écriture c’est la page qu’on tourne
Page blanche ou griffonnée
Belle ou moche
Ardente ou passionnée
L’espoir : Une utopie ?
L’espoir : Une utopie ? On va attendre que l’heure passe, qu’elle s’écoule soit comme un ru, chétif malingre sans grande importance.
Soit comme un ruisseau, qui grandit qui emporte le passé et le jette dans les rivières et le noie ensuite dans l’océan.
Ineptie Le ridicule ne tue pas, il s’invente une raison d’être et s’insinue dans notre quotidien. L’espoir, c’est de croire que demain est possible, c’est de lire les lignes qui ne sont pas encore écrites, c’est de les envisager comme étant une réalité.
Le futur, c’est l’ombre du passé qui plane sur le présent, il est en gestation donc informel. A nous de l’éduquer pour le rendre conforme à ce que nous sommes. Et nous, nous sommes les artisans d’un monde qu’on doit rendre accessible à tous. L’histoire, c’est une hystérie collective mais je suis comme Condorcet je crois à la tendance perfectible de l’être humain, du moins j’ai la naïveté d’y croire.
Retenons que le meilleur de l’homme, on connaît déjà le pire. Alors anticipons l’avenir par nos pensées et nos actions car l’homme est ce qu’il pense. Si l’homme fait ce qu’il dit il est ce qu’il pense. Il n’y a pas, du moins pour moi, d’antinomie entre la pensée et l’action l’un doit procéder de l’autre. S’il n’y a pas de corrélation entre les deux, il y a de l’inaction ce qui en soi est improductif et dans le monde macro économique dans lequel nous nous débattons ce qui est improductif ne survit pas. C’est la loi de l’économie de marché. Après des lendemains qui déchantent, préparons nos voix à une nouvelle chorale. Le désordre et la discorde doivent laisser le champ libre aux valeurs morales et chrétiennes. L’éducation et la culture sont les deux piliers sur lesquels doit s’adosser la société pour maintenir un équilibre plus que précaire. Plus que jamais nous devons garder confiance en l’humanité, de croire en son potentiel et sa capacité à redresser la barre qui se tord sous le point des inégalités.