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  le blog anthologie

Poésie et poète Russe

24 Avril 2007 , Rédigé par gentle Publié dans #anthologie

Aujourd'hui la Russie  est à l'honneur, anthologie vous propoose une ballade dans l'univers de Sergue Essenine, toujours à tittre posthume parce que même là ils sont présent imposant par leur manière d'écrire et par le message qu'ils laissent à travers leurs écrits. Toujours des grands moments quand on lit ce genre d'oeuvre. L'homme à du talent c'est indéniable. Bonne lecture et bonne journée à toutes et à tous qui prenait sur votre temps pour venir me rendre visite. Meci beaucoup
Gentle13

Sergueï Essénine.
Sergueï Essénine.

Sergueï Alexandrovitch Essénine (en cyrillique Сергей Александрович Есенин, également transcrit sous la forme Essenine ou Serge Essénine ou même Esenin) est un poète marquant de la Russie du vingtième siècle. Né le 21 septembre 1895 (le 3 octobre selon le calendrier grégorien adopté en Russie dès février 1918), il mit fin à ses jours le 28 décembre 1925 à Léningrad.



Journal d’un poète ou la mémoire d’une âme errante
vendredi 1er juillet 2005.
 
Heureuse initiative, cette parution bilingue du journal d’un poète aux éditions de la Différence de Sergueï Essenine. Qui peut aujourd’hui décrire le visage de cette comète russe, si mal connue en France ?
Sergueï Essenine : Journal du poète
Sergueï Essenine : Journal du poète
Editions de la Différence,
Poète sans aucun doute, mais aussi en ce début du XXème siècle, véritable âge d’or de la poésie, paysan, malfrat, vagabond des mots...

Cet éternel adolescent n’est pas sans nous rappeler l’image de Rimbaud parcourant "de ses souliers blessés". Le long serpent des routes qui menait à la Capitale. Un jour de Printemps 1915, Sergueï entre dans St Pétersbourg, la ville trépidante et magique.

En quelques mois à peine, cet ange aux yeux d’infini, à la démarche aérienne qui semble incarner la Russie ancestrale dont les steppes portent les racines, fait chavirer le tout Pétersbourg.

Sergueï fait paraître en 1916 son premier recueil Radounitsa que l’on pourrait traduire littéralement par "temps d’allégresse."

Les années qui suivent matérialisent, comme le chant de la terre dont il semble porteur, sont irrésistible ascension, mais la lumière possède toujours son pendant de ténèbres et cette admirable réussite littéraire et poétique s’accompagne d’une vie tapageuse. Le poète quitte sa terre natale pour suivre la belle danseuse américaine Isadora Duncan.

La rupture de ce couple en vue ramènera le poète dans son pays en 1921. A son retour, Sergueï fut littéralement porté en triomphe comme l’enfant prodige. Ses faits et gestes devinrent des modèles jusqu’à son suicide en 1925 qui déclenchera de véritables vocations pour la mort.

Une foule immense assiste à ses obsèques, les poètes se bousculent autour de leur idole et quelques temps plus tard, une amie du disparu s’immolera sur sa tombe.

Dans ce journal, livre de bord où les poèmes nous coûtent la vie d’un artiste à la fois sensible et furieux, sans cesse entre le choix et l’abandon, les rires et les pleurs, nous retrouvons les racines même de la lumière chevauchant l’étalon de la mort.

Fragile équilibre d’une âme errante qui sillonne les routes à la recherche du mirage inconstant du destin.

Trois mois avant son suicide, le poète épouse la petite fille de Léon Tolstoï, Sophie.

Les poèmes de ce journal dessinent au fil des pages, la silhouette attachante et terrible d’un artiste à la recherche d’un verbe au delà du monde, pour éteindre le feu de son âme dévastée.

Ce recueil est plus qu’un témoignage, il représente le drame intérieur d’un homme dont les vers incarnent l’indicible langage des cœurs assoiffés près des puits recouvert par le voile absurde et cruel du quotidien.

Le présent ouvrage s’achève par trois documents pris sur le vif et quelques photographies du poète et de ses proches.

"...La lune est morte.
A la fenêtre point l’aube bleue.
Ah ! nuit de misère !
qu’as-tu encore manigancé, ô nuit !
Je suis là, en haut-de-forme.
Personne.
Je suis seul...
devant le miroir brisé... "

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A
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A
gros bisous bonne soiree<br />
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F
Revenir pour un simple bisou c'est aussi important mon gentil Armando ! pleins de bisous pour ton week end !
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C
gros bisous et bonne journée, christel
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:
Aujourd'hui pas de plantation de futures photos, mais je me suis amusée à faire un mandala de chez karata et j'en ai oublié les visites des blogs amis, donc un petit coucou du soir<br /> bonne fin de soirée avec des nuages de gros bisous du soir
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